2 jours intenses à San Francisco

J’avais lu sur différents blogs qu’il était compliqué de circuler en voiture, de se garer dans San Francisco mais que la ville bénéficiait d’un important réseau de transports en commun bien organisés. Nous avons donc choisi de laisser notre voiture à l’hôtel et d’explorer la ville en piétons. Etant éloignés du centre ville, nous avons utilisé l’application UBER pour nous rapprocher le matin et pour rentrer à l’hôtel le soir. Nous avons fait cela deux jours de suite.

A posteriori, je me dis que nous avons eu tort de procéder ainsi. Entre les 4 courses UBER et les abonnements aux transports en commun à 4 pour 2 jours, nous avons dépensé plus de 250 $, de quoi se payer bien des parkings en ville! Et puis finalement, je n’ai pas eu le sentiment que circuler ou se garer était si compliqué, en comparaison de Montréal ou Toronto! Mais le plus embêtant était que nous ne pouvions pas repasser à l’hôtel en milieu de journée, sauf à dépenser deux courses supplémentaires d’UBER à 25 $ chacune. Nous avons donc passé deux journées en continue dans les rues de San Francisco entre 10h du matin et 22h le soir (après dîner), passant d’un quartier à l’autre avec les bus ou les cable cars, marchant de nombreuses heures dans les rues en pente de la ville. Au total, nous avons marché plus de 30 km en deux jours. Autant dire que nous voyions arriver l’heure du dîner avec soulagement et que nous arrivions rincés le soir à l’hôtel!

Ceci étant, il n’est nulle façon plus immédiate de prendre le pouls d’une ville qu’en empruntant ses transports en commun, comme une personne qui y réside et y travaille toute l’année. Et puis, les 4 courses en UBER ont été l’occasion d’échanges forts agréables et instructifs avec chacun des chauffeurs. La première personne qui nous a accompagné était une femme d’une cinquantaine d’année, pas très grande en apparence, mais à la carrure d’un pilier de rugby. Elle nous a parlé du climat, donné des conseils de visite et mis en garde contre le quartier de Tenderloin qui concentre une très forte densité de gens « bizarres » – pour reprendre l’expression d’Alice. La deuxième était une jeune indienne, détentrice d’une green card, travaillant depuis plusieurs années à San Francisco pour UBER et une autre compagnie similaire. Elle disait ne pas avoir peur d’être seule, sans arme la nuit. La troisième était une femme noire d’une quarantaine d’années au rire sonore et chaleureux. La moins bavarde finalement. Le quatrième et dernier était un jeune libyen, ayant vécu plusieurs années à San Diego, travaillant depuis peu à San Francisco. Lui m’a parlé de la conduite cavalière des habitants de San Francisco et de l’usage abusif du klaxon. Cela m’a surpris car je n’avais rien remarqué de tel pour ma part…

2 commentaires

  1. Ce qui est compliqué à San Francisco, c’est l’organisation des parcmètres, un vrai cauchemar. Entre les côtés pairs et impairs, puis les créneaux horaires, parfois il est vraiment difficile de s’y retrouver. En étant en voiture, la meilleure solution est probablement les parkings classiques. S’agissant de la conduite à San Francisco, j’avais trouvé que les gens étaient particulièrement courtois, d’ailleurs, je dois dire que je n’ai jamais vu mieux ailleurs dans ce domaine.

    • Philippe

      5 octobre 2018 at 01:17

      Nous avons connu la même chose à Montréal et Toronto. En regardant un peu, je n’ai pas eu l’impression que c’était pire a San Francisco. Sinon, je suis d’accord avec toi sur la conduite. Dans l’ensemble, les gens sont respectueux, bien plus qu’en France. Le seul endroit où les conducteurs me semblent encore plus courtois, c’est en Angleterre.

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