Contrairement à la plupart des îles volcaniques de Polynésie, l’Ile de Pâques n’est pas entourée par un lagon. L’île est battue par les vents océaniques et les vagues qui viennent se briser sur ses falaises noires, ce qui renforce l’impression d’un morceau de terre perdu au milieu du Pacifique. Après quelques jours sur place à parcourir l’île en voiture, on mesure à quel point le territoire est réduit, et l’océan omniprésent, masse mouvante et sombre, fait naître un sentiment ambivalent de liberté et d’enfermement.

Le relief est tourmenté par les volcans éteints, couverts de verdure, qui créent des paysages nuancés. La végétation est dominée par les pâturages où vaches et chevaux se promènent librement. Les arbres sont plutôt rares. Des cocotiers se balancent au vent sur la plage d’Arakena ou dans la capitale de l’île, Hanga Roa. Seul le centre de l’île accueille un peu de diversité avec d’autres types d’arbres.