Une semaine à Sydney

Nous n’avons pas vu passer la semaine à Sydney. Nous étions installés dans un très bel appartement du quartier de Waterloo, à environ 10′ en voiture du centre-ville. Il s’agit d’un quartier résidentiel qui comprend de nombreux immeubles soignés sur le plan architectural très récents voire neufs. Le quartier, d’une propreté remarquable, comme toute la ville d’ailleurs, semble majoritairement habité par une population asiatique. Il y avait d’ailleurs plusieurs restaurants asiatiques autour de l’immeuble. Mais, hormis le soir de mon anniversaire (le 21 janvier) où nous avons mangé dans un excellent restaurant sichuanais, nous avons préféré cuisiner, comme à notre habitude. Nous faisions nos courses d’alimentation dans les magasins Woolworths qui proposent des produits remarquables et très majoritairement issus de l’agriculture australienne.

Sydney est une ville très plaisante. L’architecture est élégante et créative. La ville est impeccable et compte un nombre impressionnant de parcs, peuplés d’oiseaux très variés. Tout y est simple. Les premières heures, j’ai trouvé que la conduite des habitants de Sydney était un peu nerveuse, mais je m’y suis finalement habitué très rapidement. Les indications de circulation sont bien faites, ce qui rend la conduite à gauche très aisée et agréable. Le seul problème c’est le stationnement en centre-ville. Il y a peu de stationnements dans les rues et les parkings couverts affichent des prix qui peuvent être délirants. Si on ne prend pas garde, on peut rapidement dépenser une somme importante en deux ou trois heures de parking. Malheureusement, nous avons payé pour apprendre. Le premier jour, nous sommes entrés dans le premier parking venu, près du port des ferries. En ressortant, 2 heures et demie plus tard, nous avons trouvé l’addition de 65 $ (plus de 40 €) un peu salée! Ensuite, nous avons été plus vigilants et recherchés les parkings les plus abordables sur Internet avant de sortir en ville. Finalement, même si les tarifs sont élevés, il existe des solutions abordables (forfait journalier le week-end, forfait le soir, etc.).

Nous avons commencé notre visite de la ville, en faisant un aller-retour en ferry, dans la magnifique baie de Sydney, entre le quartier central des Rocks et le port de Manly, qui se trouve côté nord à l’entrée de la baie. Le soleil brillait mais l’après-midi était suffisamment avancée pour que nous puissions supporter ses rayons sur le pont du bateau, baigné d’une douce brise marine. La promenade a duré 2 fois 30 minutes avec une halte sur la plage de Manly. Elle a été l’occasion de notre premier contact avec l’opéra de Sydney et le Sydney Harbour Bridge. La baie est large mais les deux rives sont visibles à tout moment. Elles sont garnies de nombreuses constructions et bordées de navires de tout genre : bateaux de plaisance, voiliers de compétition, imposants navires militaires, péniches… Voir la baie de Sydney, c’est comprendre la vocation marine de la ville. Il n’est donc pas étonnant que l’opéra dont les fines coques paraissent des voiles gonflées par le vent, soit devenu l’emblème de la ville.

Nous avons également beaucoup marché dans les parcs et les rues du centre ville de Sydney, animées d’une agitation permanente. Nous avons visité le musée des beaux-arts qui nous a donné l’occasion d’un premier contact avec l’art aborigène, ainsi que le musée de la marine qui compte plusieurs navires ouverts au public. Enfin, nous nous sommes accordés une journée d’escapade dans le parc national des Blue Mountains à 100 km à l’ouest de la ville.

Le temps est passé si vite que nous n’avons pas eu le temps de voir la célèbre plage de Bondi Beach et la côte avoisinante. Nous espérons que le soleil sera au rendez-vous pour pouvoir en profiter, lorsque nous repasserons à Sydney dans quelques jours, avant de nous envoler pour Kuala Lumpur.

 

2 commentaires

  1. Amapola LIMBALLE

    3 février 2019 at 10:16

    Y a-t-il une présence aborigène à Sydney, en dehors du musée ?

    • Philippe

      3 février 2019 at 11:36

      Non, nous n’avons pas vu un seul aborigène. J’aurai l’occasion d’en reparler. Mais c’est comme s’ils n’existaient pas dans les grandes villes.

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