A Kuala Lumpur, nous avons choisi de loger dans un Airbnb, situé en centre ville, pour avoir facilement accès aux transports en commun et aux principaux monuments de la ville. Notre appartement était situé au 51ème étage de la tour Vortex, avec une vue imprenable sur la tour KL et ses alentours. Les finitions dans l’appartement étaient décevantes pour un immeuble de ce standing (par exemple, les portes des salles de bain frottaient sur le sol et ne s’ouvraient pas complètement) et l’appartement était un peu défraîchi. Mais la vue était magnifique et surtout nous étions très bien situés entre deux stations du monorail urbain.

La ville compte un nombre impressionnant de tours. Dans l’ensemble, elles sont suffisamment éloignées les unes des autres pour ne pas se faire d’ombre, et sont entourées de nombreux parcs. L’espace urbain, entre les parcs, est principalement réservé aux voitures. Les circulations sont bien organisées et permettent un traffic relativement fluide. Les piétons ne sont pas à la fête. Les passages pour traverser sont très éloignés les uns des autres, les feux sont longs à leur accorder le passage et ils n’ont que peu de temps pour traverser, sans compter que les motos et voitures ne s’arrêtent pas systématiquement aux feux rouges. Les rues sont bruyantes. Les transports en commun sont en hauteur pour dégager de l’espace au niveau de la chaussée, ce qui oblige les piétons à monter et descendre souvent pour accéder aux quais ou aux cheminements prévus au-dessus des rues pour aller d’une station à une autre.

En dépit, de ces désagréments, Kuala Lumpur est une belle ville avec de grands parcs et de splendides bâtiments. Y passer quelques jours est plaisant. Mais je ne me verrai pas vivre dans une telle ville.

Ce qui frappe le visiteur, c’est le caractère très international de la ville. On y croise des personnes de toutes nationalités. Les femmes couvertes de voiles colorées rappellent que l’Islam est religion d’Etat. On voit de nombreux chinois, et des occidentaux, européens ou américains, certains faisant du tourisme, mais beaucoup semblant présents dans la capitale malaise pour des motifs professionnels.

De nombreuses religions sont présentes à Kuala Lumpur et semblent cohabiter paisiblement et dans le respect mutuel, en dépit des conflits passés. Cette vision est probablement optimiste car j’ai lu plusieurs articles depuis, soulignant que l’Islam fait ici l’objet d’un prosélytisme intense, probablement pour défendre une identité propre et résister à la pression démographique et économique chinoise. Durant nos 5 jours, nous avons eu l’occasion de visiter des lieux de culte variés : mosquées, temples hindous, temples chinois.