Auteur/autrice : Philippe

Le Chili

Contrairement aux autres pays visités, il m’est difficile de faire une synthèse de mes impressions. Entre la Patagonie, le désert d’Atacama et Santiago, les univers sont tellement différents, que j’ai l’impression d’avoir visité trois pays. Hormis le drapeau très présent, j’ai un peu de mal à faire un lien entre ces trois phases de notre voyage. Et je ne parle pas de l’Ile de Pâques à venir qui semble encore plus éloignée. Les distances sont tellement grandes que de nombreux chiliens de la capitale (et même sûrement la majorité) ne connaissent ni Punta Arenas, ni San Pedro de Atacama.

La Patagonie chilienne nous a offert des paysages merveilleux à Torres del Paine et l’isolement confère une ambiance mystérieuse à Punta Arenas, sur la rive ouest du détroit de Magellan. Les paysages d’Atacama rappellent certains paysages de l’ouest américain avec les flamants roses en plus. Quant à Santiago c’est une grande ville. Peut-être ne l’avons-nous pas assez explorée, mais je ne lui est pas trouvé le charme que j’ai trouvé à Buenos Aires ou Rio.

Enfin, pour conclure, je dois dire que le Chili est probablement, avec le Pérou, le pays qui nous a coûté le plus cher en Amérique latine.

 

Valparaíso, Chili

 

Valparaíso

Valparaíso est une ville de 300.000 habitants située sur la côte Pacifique, à moins d’une heure et demie de voiture de Santiago. Nous lui avons consacrée une journée de visite. Quelques jours auparavant, j’avais reçu une alerte du fil d’Ariane nous prévenant que des manifestations violentes se tenaient dans la zone portuaire (un peu à l’image des manifestations gilets jaunes qui dégénèrent!). Nous y sommes allés un dimanche, journée normalement plus calme. De fait, les rues de la ville basse, près du port, étaient paisibles et même plutôt désertes.

Après plusieurs jours passés dans la chaleur étouffante de Santiago, le vent qui soufflait sur Valparaíso était un vrai bonheur. Nous avons ainsi pu arpenter longuement les rues qui montent et qui descendent sans trop souffrir de la chaleur.

La ville de Valparaíso se caractérise par ses maisons colorées construites sur les collines qui entourent le port. Plusieurs funiculaires permettent de joindre les rues de la ville basse avec des points stratégiques des collines environnantes. Malheureusement, nous n’avons pas eu de chance car deux d’entre eux étaient fermés quand nous y étions. Nous avons pu tout de même expérimenter deux autres funiculaires qui montaient très à pic. L’autre originalité de Valparaíso réside dans la multitude de ses murs peints. Les oeuvres sont évidemment de qualités inégales mais l’ensemble donne une vitalité exceptionnelle aux rues de la ville.

 

Vue d’ensemble de la ville depuis la maison de Pablo Neruda

 

Les funiculaires

 

Vues sur le port

 

La ville haute

 

Les murs peints

 

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