Auteur/autrice : Philippe

Arrivée à Hô Chi Minh Ville

Hô CHi Minh Ville est distante de Phnom Penh d’un peu plus de 200 km. En dépit de cette proximité géographique, le contraste entre les 2 villes est saisissant. A Hô Chi Minh Ville, on ne retrouve pas les tuk-tuk qui encombrent le trafic de Phnom Penh. Dans les deux villes, il y a de nombreux deux roues. Mais à Hô Chi Minh Ville, ils semblent beaucoup plus modernes et mieux entretenus que ceux de Phnom Penh. La même remarque pourrait être faite pour les voitures. Les voiries d’Hô Chi Minh Ville sont en bon état et le trafic est régulé par des feux rouges. De manière générale toute la ville vietnamienne donne un sentiment de dynamisme et de modernité que je n’ai pas ressenti chez sa voisine cambodgienne. Le paysage urbain est constitué de nombreuses habitations modernes. Dans les rues, sur les deux roues, j’ai souvent remarqué l’élégance des vietnamiens.

 

Programme au Vietnam

J’ai mis en ligne il y a quelques jours le programme de notre voyage au Vietnam, où nous sommes arrivés le 24 mars. Nous y restons jusqu’au 22 avril.

Nous avons débuté notre séjour à Ho Chi Minh Ville (anciennement Saigon) où nous avons dormi 5 nuits et où nous avons fêté les 9 ans d’Alice. Ensuite, nous avons commencé à remonter progressivement le pays en train en faisant des étapes successivement à Da Nang, Hué, Dong Hoi (Phong Nha Ké Bang national park) et Ninh Binh (Tam Coc) où nous sommes actuellement. Depuis Da Nang nous nous sommes rendus en taxi à la petite ville de Hoi An qui compte un impressionnant patrimoine architectural, classé par l’Unesco. A Hué, nous avons eu le bonheur de retrouver de la famille, Amapola et Daniel qui voyagent également au Vietnam, mais du nord au sud. Nous arriverons à Hanoi dans quelques jours où nous finirons notre séjour. Depuis Hanoi, nous ferons également une excursion sur la baie de Bai Tu Long, la soeur de la baie d’Halong, mais avec moins de touristes selon les informations que nous avons recueillies.

 

Dernier mot sur le Cambodge

Il suffit de regarder la liste des articles pour comprendre que le principal attrait du voyage au Cambodge réside dans la visite d’Angkor, qui est probablement l’un des sites les plus impressionnants que j’ai eu l’occasion de visiter. Je souhaite à chacun d’avoir un jour le bonheur de découvrir ces ruines merveilleuses.

En-dehors d’Angkor, j’avoue avoir été déçu. Le pays est très sale. Les routes sont longées d’interminables amas de détritus. Les plastiques volent partout jusque dans les champs. Personne ne semble s’en émouvoir n’y faire le moindre effort pour limiter cette contamination du paysage. Bien sûr le pays est pauvre. Mais cela n’explique pas tout.

Si le pays a connu une croissance importante depuis une vingtaine d’années, les richesses produites sont probablement très mal réparties. En effet, partout, le dénuement des populations atteste de la pauvreté qui règne encore dans le pays.

Les cambodgiens sont peu souriants. Sans doute que l’histoire qu’ils ont vécue depuis les années 70, la situation politique du pays et la misère qui persiste expliquent largement ce désespoir qu’on lit souvent sur leurs visages.

Malgré tout, je pense que les conditions de vie s’améliorent progressivement. Des efforts semblent faits pour assurer une éducation minimale aux moins de vingt ans qui représentent plus de 40% de la population et l’avenir du pays.