Il est des lieux dont on a tant entendu parler qu’on s’attend à être déçu le jour où on s’y rend. Je classais les chutes du Niagara dans cette catégorie.
Le jour où nous y sommes allés, le temps était idéal : soleil radieux, température très agréable entre 25°C et 30°C.
Je n’ai pas été déçu.
Le site est éblouissant en dépit des constructions modernes avoisinantes. La rivière en aval des chutes sépare les Etats-Unis et le Canada. Les deux rives sont escarpées et surplombent la rivière de plusieurs dizaines de mètres, ce qui permet d’avoir une vue idéale depuis la rive canadienne. L’ensemble est composé de 2 ensembles de chutes : le « fer à cheval », la chute la plus spectaculaire, correspond au cours principal de la rivière et sépare les 2 pays ; les « chutes américaines » et le « voile de la mariée » (plus petite) sont entièrement situées aux Etats-Unis.
Fer à cheval
Chutes américaines et voile de la mariée (sur la droite de l’image)
En amont des chutes, seuls quelques rapides annoncent leur proximité. J’ai été impressionné par le contraste entre le calme en amont et le fracas de la chute.
Le site est magnifique et fasciné par le mouvement continu de l’eau, je suis resté très longuement à contempler les flots qui se déversent bruyamment, produisant un nuage d’écume. Mais c’est en s’approchant en bateau que j’ai pleinement ressenti la puissance de l’eau.
Les photos que j’ai prises depuis la rive ne rendent pas justice à la splendeur du site, ni à la force qui se dégage des chutes. Le film ci-dessous s’approche un peu plus de la réalité.