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Musée des vieilles fermes à Osaka

Ce musée grandeur nature est installé dans le parc Hattori Ryokuchi, au nord d’Osaka. Il rassemble 12 vieilles fermes authentiques provenant des différentes régions rurales du Japon, construites durant la période Edo (entre les XVIIème et XIXème siècles). Ces fermes ont été démontées puis remontées. Les décors, meubles et outils qu’elles contiennent sont tous d’origine.

Je ne résiste pas à l’envie de reproduire ici un extrait du texte qui est remis aux visiteurs dans un français impeccable :

« Nous espérons que votre visite vous plongera dans une époque lointaine où l’on vivait dans l’abondance et jouissait des bienfaits de la nature et de l’environnement. Cette sagesse a traversé les âges en silence pour nous livrer aujourd’hui ce précieux témoignage ».

Peu de choses à ajouter, si ce n’est que tout est agencé avec une méticulosité qui confine à la perfection comme souvent au Japon.


Ferme de Shiiba, Miyazaki


Ferme de Akiyama, Nagano


Ferme de Totsukawa, Nara


Ferme de Tsuruga, Fukui


Chashitsu de Kitakawachi, Osaka (pièce pour la cérémonie du thé)


Magariya de Nambu, Iwate (ferme en forme de L combinant habitat et étable)


Théâtre rural de Kabuki de Shodoshima, Kagawa


Moulin à vent de Sakai, Osaka


Takakura d’Amami-Oshima, Kagoshima (grenier surélevé)


Ferme de Settsu-Nose, Osaka


Ferme de Shirakawa, Gifu

 

Dotonbori de nuit

Dotonbori est le quartier le plus animé d’Osaka en soirée.

 

Ohatsu Tenjin, sanctuaire de l’amour où Alice se blessa au front

Ohatsu Tenjin est un petit sanctuaire, édifié il y a 1300 ans, aujourd’hui dissimulé entre de grands immeubles du quartier d’Umeda. La légende raconte qu’il a été bâti sur le lieu où les amants maudits, Ohatsu et Tokubei, se suicidèrent. Ohatsu était une prostituée et Tokubei un apprenti commerçant. Ils préférèrent la mort à la séparation. Cette histoire, immortalisée par le théâtre japonais, rappelle d’autres grandes histoires d’amour. On pense à Tristant et Iseult ou à Roméo et Juliette. Le temple est le théâtre d’une intense activité. On imagine les amants venir consacrés leur amour naissant et les amoureux non encore déclarés faire le voeu que leur amour sera un jour accueilli avec émotion. Une petite partie du temple est également consacré à l’amour filial et on y observe les voeux accrochés pour une nouvelle naissance.

Ce jour-là, Alice qui s’amusait à passer sa tête dans les panneaux prévus à cet effet, finit par se coincer la tête dans un trou trop petit! En voulant ressortir la tête d’un mouvement brusque, elle s’écorcha le front. Elle aurait pu se faire très mal. Heureusement, elle n’a eu qu’une égratignure. Etrangement, la marque laissée par la blessure avait la forme d’un






Alice, le jour même (à gauche) et le lendemain (à droite)