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La Aldea, un lieu idyllique

Nous avons passé nos derniers jours au Mexique dans une résidence magique, nommée Aldea, située à l’extérieur de la ville de Palenque, en plein milieu de la jungle. Si ce n’est les quelques voitures qui étaient garées à l’entrée de la résidence, ce lieu avait quelque chose d’intemporel. Le soir, nous entendions de nombreux bruits d’animaux. Probablement des oiseaux. Notre chambre se trouvait dans une maison entourée d’un jardin à la végétation luxuriante. Contrairement à ce que nous redoutions, le climat n’était ni trop chaud, ni trop humide.

Nous y sommes restés quatre jours et avons pu profiter pleinement de ce moment de ressourcement. Parfois, nous avions la grande piscine pour nous seuls. Nous étions devenus des habitués du restaurant où les serveurs un peu froids au début devinrent progressivement plus chaleureux. Il faut dire que personne ne semblait rester plus d’une journée ou deux. Comme l’a écrit Elise, nous ne nous sommes pas vraiment régalés durant notre séjour. La nourriture était correcte mais sans réelle saveur. Le restaurant de Palenque était un peu mieux, sans plus. Mais il bénéficiait d’un cadre magnifique.

Ces derniers jours passés au Mexique ont été savoureux. Nous étions coupés du monde, entourés du jardin d’Eden. Des instants un peu irréels dont on se demande si on les a vécus ou si on les a rêvés. Douceur de vivre…

Cité maya de Palenque

La cité maya de Palenque est le 6ème et dernier site archéologique que nous ayons visité au Mexique. Il se situe à la limite de la péninsule du Yucatán, entouré de la forêt tropicale du Chiapas. L’exploration du site est loin d’être achevée. Il resterait plusieurs centaines, peut-être plus de mille, structures encore enfouies dans la forêt. Celles qui sont accessibles sont aussi impressionnantes qu’à Chichén Itzá, Uxmal ou Edzná. Mais l’environnement du site est plus sauvage, ce qui lui donne encore plus de force. En nous promenant dans la forêt, nous avons eu la chance d’apercevoir des singes hurleurs évoluant dans leur environnement naturel. Quelle émotion et quel bonheur d’approcher ainsi la vie sauvage!

 

Singes hurleurs aperçus dans les arbres