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Shinkansen et trains de banlieue pour arriver à Tokyo

Au Japon, il existe plusieurs opérateurs ferroviaires. Sur un trajet donné qui comprend des changements, il est donc courant de devoir acheter plusieurs tickets. Heureusement, il existe le site Internet hyperdia (qui dispose d’une version en anglais) qui centralise toutes les informations pour tous les opérateurs et permet, pour un trajet donné, d’identifier les différentes lignes à emprunter et les changements à réaliser. Il suffit d’entrer le nom de la station de départ, le nom de la station d’arrivée et l’horaire recherché. Le site propose les trajets optimisés en fonction des informations saisies. Il indique les noms des stations, les noms des opérateurs, les noms des lignes, les horaires, les tarifs et même les quais. Ces informations sont précieuses pour s’orienter ensuite dans les gares.

Pour faire le trajet entre l’appartement de Kyoto et celui de Tokyo, nous avons ainsi pris 3 opérateurs différents : Kintetsu (train de banlieue à Kyoto), Japan Railways (Shinkansen), Keikyu (train de banlieue à Tokyo). Tout cela a l’air un peu compliqué. Mais au final, ça se passe bien. Les connexions sont bien faites avec de nombreuses indications.


Shinkansen

Le shinkansen est le train à grande vitesse japonais. La durée du trajet entre Kyoto et Tokyo, distantes d’environ 500 km, est d’environ 2h15 (2 arrêts intermédiaires). Nous avons été surpris de voir la fréquence élevée des shinkansen qui passaient en gare. En effet, nous sommes arrivés sur le quai une vingtaine de minutes à l’avance. Durant notre attente, au moins 6 ou 7 shinkansen sont passés devant nous (dont au moins 3 sur le même quai que le nôtre). Les trains ne s’arrêtent pas plus de 2 ou 3 minutes. Il vaut mieux être arrivé à l’avance et avoir repéré la position de sa voiture pour ne pas avoir à naviguer dans tout le train avec ses bagages ensuite. A bord, il y a assez peu de places pour les grosses valises (maximum 4 grosses valises par voiture, les autres bagages devant être placées sur les porte-bagages, suffisants pour les valises cabines ou les sacs mais trop petits pour les grandes valises ou les grands sacs). Celui que nous avons pris était loin d’être plein. Du coup, nous n’avons pas eu de problème avec les bagages. Les trains sont confortables. On sent peu de mouvements à bord. Pour descendre, il faut également avoir préparé ses affaires à l’avance si on ne veut pas être pris de cours lorsque le train s’arrête en gare avant de repartir aussi vite.


Keikyu line

A Tokyo, nous sommes arrivés à la gare de Shinagawa (dernier arrêt avant le terminus, en gare centrale de Tokyo). Nous avons trouvé les lignes de l’opérateur Keikyu sans difficulté. En revanche, en arrivant sur le quai nous avons été un peu perplexes car de nombreux trains passent au même endroit mais ne desservent pas les mêmes stations. Heureusement, une personne de la compagnie nous a expliqué où il fallait se positionner sur le quai pour prendre le bon train. En effet, des lignes d’attente de couleur sont dessinées sur le quai pour les 4 types de train qui s’arrêtent en gare : il suffit ensuite de suivre la foule quand son train arrive.

Après environ 3 heures et demie de trajet, nous sommes arrivés dans notre appartement de Tokyo, situé dans un quartier calme.

 

Journée à Uji, au sud de Kyoto

Uji est une petite ville au sud de Kyoto. La ville compte comme principal intérêt le Byodo-in, ancienne villa du clan Fujiwara, transformée en temple bouddhiste en 1052. Elle est également célèbre pour sa production de thé.


Temple Byodo-in


Promenade le long de la rivière Uji


Façade de salon de thé


Bake Tanuki

On rencontre souvent ces personnages, à proximité des maisons ou des jardins japonais. Ce sont des esprits de la forêt dans la mythologie japonaise. Il leur est attribué des pouvoirs magiques. En particulier, ils peuvent changer de formes à volonté. Ils ressemblent à des blaireaux, sont affublés d’un chapeau de paille et portent une gourde de saké.