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Un jour d’escapade en Lada dans la campagne arménienne

Sur les six jours pleins que nous avons passés en Arménie, nous avons décidé de consacrer une journée pour visiter la campagne aux alentours d’Erevan. L’Arménie est un petit pays et il n’est pas besoin de faire de nombreux kilomètres pour découvrir des paysages sauvages et visiter des monuments, témoins d’une Histoire mouvementée aux influences variées.

Pour une journée, j’ai pensé qu’il n’était pas utile de prendre une voiture luxueuse. Aussi ai-je pris le premier prix qui n’était déjà pas si bon marché que cela (40 € sans compter l’assurance pour couvrir le risque de franchise). Il s’agissait d’une Lada présentant plutôt bien sur la photo, proposée par Hertz. Le véhicule devait être récupéré à la réception d’un hôtel situé à proximité de notre appartement.

En nous rendant à l’adresse prévue le matin de la location, nous ne trouvions pas l’hôtel désigné dans la réservation. Il s’agissait d’une arrière-cour décrépite et entourée d’immeubles noirs. Je demandai de l’aide à un premier passant puis à un deuxième. Le second nous renvoya vers la réception d’un hostel bâti au milieu de la cour. Les personnes de l’hostel nous indiquèrent le lieu précis que nous cherchions. En nous y rendant, nous découvrîmes une porte fermée par un code sans interphone. Je continuai ma quête d’aide auprès des boutiques sur la rue voisine. Une personne nous accompagna de nouveau devant cette porte fermée. Et un voisin finit par annoncer que l’hôtel que nous cherchions était fermé. Evidemment, nous n’avions pas moyen de téléphoner. Nous retournâmes à l’hostel où une personne accepta d’appeler pour nous. Finalement, elle nous expliqua que la voiture nous attendait à l’agence près du théâtre de Moscou en centre-ville. Nous prîmes un taxi qui nous coûta environ 2€ et nous arrivâmes enfin à l’agence Hertz. La voiture nous y attendait effectivement. Extérieurement, elle était à peu près conforme aux photos mais intérieurement c’était une antiquité. Le revêtement intérieur était noir, les vitres ne se remontaient pas complètement, le moteur faisait un bruit erratique et infernal, le frein à main se coinçait, les freins étaient faiblards, et après quelques centaines de mètres ma ceinture de sécurité se décrocha de la portière.

En d’autres circonstances, je me serais énervé et je serais retourné à l’agence, mais ce jour-là, je n’ai rien fait. Je pense que j’étais déjà content d’avoir trouvé une voiture. A posteriori, je me dis que ce n’était pas malin de rouler toute la journée dans cette épave et sans ceinture. Mais voilà, parfois on manque de bon sens. En tout cas, la voiture ne nous a pas lâchés, ce que je craignais le plus à entendre le bruit du moteur, même à l’arrêt. Nous avons beaucoup ri. La Lada a eu bien du mal à monter certaines côtes de la campagne arménienne. Mais nous avons quand même fait ce que nous avions prévu, à savoir, visiter le temple hellénique de Garni (30 km d’Erevan), le monastère de Geghard (40 km d’Erevan), puis la mère de l’Arménie (statue à la gloire de l’Arménie, sur les hauteurs d’Erevan).

Notre chère Lada qui ne présentait pas si mal de l’extérieur…

 

Arrivée au Japon

Nous avons quitté Taïwan hier et nous sommes arrivés à Osaka, au Japon. Nous avons de nouveau 7 heures de décalage avec Paris. J’ai mis en ligne la page consacrée au Japon qui présente notre programme.

Notre avion devait arriver à 17h à l’aéroport international du Kansai (la province d’Osaka). Mais l’avion a eu beaucoup de retard au décollage et nous sommes finalement arrivés à 20h. Pour nous économiser les 120 € de taxi entre l’aéroport et le centre d’Osaka, nous avons pris le train. J’avais identifié la station de train où nous devions arriver à Osaka et le trajet en métro pour rejoindre notre appartement. Nous n’avons pas eu de difficulté à acheter les billets sur le distributeur automatique à l’aéroport. Et en arrivant à Osaka, une jeune femme, voyant que nous étions étrangers, nous a conduits jusqu’à l’entrée du métro. Depuis hier, nous constatons la gentillesse et le sens de l’accueil des japonais. Je pensais que c’était un peuple froid et distant. J’ai la surprise de découvrir des gens accueillants, souriants et même chaleureux.

Nous sommes arrivés à 23h à la station de métro qui se trouve à proximité de notre location. Nous n’avions rien mangé depuis le midi. Les filles commençaient à crier famine. Nous avons mangé une bricole au Mc Donald’s qui était le seul restaurant ouvert autour de nous. Puis, nous avons rejoint notre appartement. Là encore, nous avons été agréablement surpris. Nous nous attendions à entrer dans un studio. En fait, c’est un petit 3 pièces avec 2 vraies chambres, un salon-salle à manger-cuisine, une salle de bain, des toilettes séparées, un grand cagibi pour les chaussures et valises, un beau balcon. L’appartement n’était pas bien mis en valeur dans Airbnb. Il y avait de nombreuses photos de détails mais pas suffisamment de photos pour imaginer les volumes réels. Sans doute que cela s’explique par l’importance que les japonais accordent aux détails. Notre séjour japonais commence, en tout cas, sous les meilleurs auspices…

Mais avant de vous en dire plus, je finis de vous parler de Taïwan.

 

Campeche, dernière étape avec la voiture

Initialement, nous avions prévu de faire le circuit de Cancún (Quintana Roo) à Palenque (Chiapas), en voiture. Mais nous n’avons pas réussi à trouver un loueur acceptant de récupérer le véhicule à Palenque. Probablement parce que Palenque est une petite ville et qu’elle est trop loin de Cancún. Nous nous sommes donc résolus à abandonner le véhicule à Campeche, et à faire la dernière étape, Campeche-Palenque, en car. Pour la première fois depuis notre arrivée sur le continent américain, nous nous sommes retrouvés sans véhicule personnel. Ca complique un peu les choses pour voyager avec les bagages. C’est d’ailleurs quand on a plus de voiture que l’on se rend compte qu’il est important de voyager léger. Ca complique également les déplacements locaux. Nous n’avons plus tout à fait la même liberté quand le seul moyen de transport est un bus ou un taxi.

Après 700 km parcourus depuis Cancún, en passant par les villes de Tulum, Valladolid, Mérida, Santa Elena, nous avons donc restitué le véhicule à l’aéroport de Campeche. Nous avions reçu beaucoup d’avertissements concernant la location de voiture au Mexique : concernant la police qui peut procéder à des contrôles inopinés et racketter les touristes, concernant les loueurs de voiture enclins à arnaquer le client, concernant l’état des routes, la conduite des mexicains… Finalement, nous n’avons eu aucun problème. Tout s’est passé pour le mieux. Le loueur de voiture a été irréprochable aussi bien à la prise en main du véhicule qu’à sa restitution. Les routes étaient dans l’ensemble plutôt bonnes même si j’ai souffert la dernière heure entre Edzná et Campeche, car la route n’était qu’un immense chantier sur des dizaines de kilomètres. Quant aux policiers, nous n’avons eu que des rapports courtois. Quelques amabilités lors des contrôles mais aucune pression malvenue. Peut-être avons-nous eu de la chance?

Nous avons donc quitté Campeche en prenant un car direction Palenque. Les deux villes sont distantes d’un peu moins de 400 kilomètres. 6 heures de route. Nous redoutions un peu ce voyage que nous pensions long et pénible. Finalement, le trajet s’est passé dans d’excellentes conditions. Le car était extrêmement confortable quoique la climatisation était un peu forte. Ce qui est classique me direz-vous! Mais que nous avions omis d’anticiper. Il faut dire que la chaleur était pesante depuis notre départ de Cancún! Des films étaient diffusés. Et finalement, le trajet est passé sans que l’on s’en rende compte. Nous sommes arrivés à la gare d’autobus de Palenque où nous avons pris un taxi pour l’hôtel « La Aldea », notre lieu de résidence pour nos derniers jours au Mexique.