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Musée du style de vie dans l’ancien Osaka

Ce musée est une reconstitution d’une rue d’Osaka dans les années 1830 (période Edo). Il comprend plusieurs maisons grandeurs natures avec des décors traditionnels ou évoquant l’art de cette période. Les visiteurs ont la possibilité de revêtir des kimonos pour ajouter de la vie au décor. Le musée est en intérieur et des jeux de lumière permettent de simuler les différents moments de la journée et de la nuit.

 

Osaka

Osaka compte 2,7 millions d’habitants selon le recensement de 2015, ce qui fait d’elle la troisième ville du pays après Tokyo et Yokohama. Bâtie au IIIème siècle, la ville a depuis son origine tiré sa richesse de son port. Elle a longtemps été le centre économique du pays. Ce n’est qu’au milieu du XXème siècle que Tokyo l’a supplantée.

Bien que moins touristique que Kyoto ou Tokyo, Osaka compte plusieurs sites qui justifient d’y séjourner. La ville est réputée pour sa cuisine. L’expression kuidaore (“manger jusqu’à en tomber”) est d’ailleurs sa devise. L’une des spécialités d’Osaka est l’okonomiyaki, forme de crêpe ou d’omelette remplie d’ingrédients salés et cuite sur une plaque chauffante.

Nous avons séjourné dans un quartier calme, bien que très proche du centre-ville. Notre appartement était situé près de la station de métro Hanazonocho. Les habitations étaient un mélange de petits immeubles et maisons individuelles. Le quartier comptait de nombreux petits commerces et restaurants. Souvent les gens nous saluaient en souriant dans la rue. Parfois, ils plaçaient les quelques mots d’anglais qu’ils connaissaient. A ce sujet, nous avons été surpris de constater que peu de japonais parlaient anglais. Beaucoup ne le comprennent pas, quelques uns le comprennent un peu mais ne le parlent pratiquement pas et rares sont ceux qui parviennent à tenir une conversation simple. Mais la communication parvient tant bien que mal à se faire. Leur gentillesse est si remarquable qu’elle compense la barrière linguistique.

Quand nous allons au restaurant, nous essayons d’en sélectionner qui ont des menus en anglais ou avec des photos. Il est, en effet, compliqué de choisir quelque chose, quand la carte est uniquement écrite en japonais et ne contient pas de photos. Quelques fois, les plats sont reconstitués en vitrine. Dans ce cas, on peut prendre une photo de la vitrine pour montrer ce que l’on désire. On finit toujours pas trouver une solution…

Nous avons aimé passé cette semaine dans ce quartier si calme et si dépaysant. L’espace de ces quelques jours, nous avons eu le sentiment d’être devenus des habitants du quartier.



 

Arrivée au Japon

Nous avons quitté Taïwan hier et nous sommes arrivés à Osaka, au Japon. Nous avons de nouveau 7 heures de décalage avec Paris. J’ai mis en ligne la page consacrée au Japon qui présente notre programme.

Notre avion devait arriver à 17h à l’aéroport international du Kansai (la province d’Osaka). Mais l’avion a eu beaucoup de retard au décollage et nous sommes finalement arrivés à 20h. Pour nous économiser les 120 € de taxi entre l’aéroport et le centre d’Osaka, nous avons pris le train. J’avais identifié la station de train où nous devions arriver à Osaka et le trajet en métro pour rejoindre notre appartement. Nous n’avons pas eu de difficulté à acheter les billets sur le distributeur automatique à l’aéroport. Et en arrivant à Osaka, une jeune femme, voyant que nous étions étrangers, nous a conduits jusqu’à l’entrée du métro. Depuis hier, nous constatons la gentillesse et le sens de l’accueil des japonais. Je pensais que c’était un peuple froid et distant. J’ai la surprise de découvrir des gens accueillants, souriants et même chaleureux.

Nous sommes arrivés à 23h à la station de métro qui se trouve à proximité de notre location. Nous n’avions rien mangé depuis le midi. Les filles commençaient à crier famine. Nous avons mangé une bricole au Mc Donald’s qui était le seul restaurant ouvert autour de nous. Puis, nous avons rejoint notre appartement. Là encore, nous avons été agréablement surpris. Nous nous attendions à entrer dans un studio. En fait, c’est un petit 3 pièces avec 2 vraies chambres, un salon-salle à manger-cuisine, une salle de bain, des toilettes séparées, un grand cagibi pour les chaussures et valises, un beau balcon. L’appartement n’était pas bien mis en valeur dans Airbnb. Il y avait de nombreuses photos de détails mais pas suffisamment de photos pour imaginer les volumes réels. Sans doute que cela s’explique par l’importance que les japonais accordent aux détails. Notre séjour japonais commence, en tout cas, sous les meilleurs auspices…

Mais avant de vous en dire plus, je finis de vous parler de Taïwan.