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West Mc Donnell National Park

Selon les guides touristiques, ce parc national constitue l’un des principaux attraits de la région autour d’Alice Springs. Malheureusement, un incendie de brousse qui durait déjà depuis plusieurs jours, quand nous sommes arrivés, nous a empêchés d’accéder à la plupart des sites naturels. L’accès à l’incendie étant difficile et les moyens disponibles limités, la stratégie des autorités était de laisser le feu consumer la végétation jusqu’à ce qu’il s’éteignît par lui-même. La route traversant le parc national semblait constituer le principal espoir de ne pas voir le feu se propager sur une surface trop grande. Celle-ci était donc interdite à la circulation.

Nous avons pu toutefois visiter le site de Standley Chasm, géré par les aborigènes, et qui donne l’occasion d’une balade au coeur d’un canyon jusqu’à une formation géologique en forme de défilé.


Drapeau aborigène


Promenade dans le canyon, où les arbres noircis portent les traces de précédents incendies


Le défilé


Lézard rencontré sur le chemin, peuplé d’une multitude d’oiseaux mais qui se sont tous dérobés à mon objectif…

Yulara, Ayers Rock Resort

Comme je l’ai écrit dans le précédent article, Ayers Rock est un complexe hôtelier, baptisé Yulara, dédié au parc national d’Uluru et de Kata Tjuta. Ces deux sites sont des lieux sacrés pour les aborigènes. Après la première guerre mondiale, ces sites étaient d’ailleurs intégrés à une réserve. Mais en 1958, l’Australie crée en ces lieux un parc national, soustrayant, par là même, ces territoires de la réserve aborigène. L’année suivante le premier motel est construit et les travaux de la piste d’atterrissage sont lancés, marquant le début de l’exploitation intensive du site dans un objectif touristique. Depuis 1985, la gestion des sites est censée être faite conjointement avec la communauté aborigène Mutitjulu. Mais, nous avons vraiment eu l’impression que l’exploitation continuait d’être faite par et pour le profit quasi-exclusif de la communauté blanche.

L’aéroport est tout petit et il ne faut que 10 minutes pour rejoindre la ville touristique de Yulara, où se trouvent les hôtels. Le complexe hôtelier est très agréable et bien entretenu. Tout est organisé autour du parc national d’Uluru et de Kata Tjuta. De grands cars viennent et vont en permanence pour amener de nouveaux touristes, les transporter vers le parc national ou les ramener vers l’aéroport. C’est une immense machine très bien huilée. Bien que je n’apprécie guère ces lieux très touristiques, je dois reconnaître que je m’y suis senti à mon aise. Les parties communes sont agréables, les circulations bien conçues ; il est possible de se rendre dans tous les restaurants du complexe quel que soit l’hôtel où on réside ; le personnel est accueillant, souriant et bienveillant. Bien sûr les hôtels tentent de vous vendre de nombreux tours (excursion au lever ou au coucher du soleil, promenade en dromadaire, dîner sous les étoiles, excursion pour découvrir la faune ou la flore ou la culture aborigène, etc.). Tout est très cher. L’avantage, quand on a une voiture, c’est que l’on est autonome et donc il est inutile de passer par une excursion. Le billet d’accès au parc s’achète sur Internet avant d’arriver à Ayers Rock, il est valable pour une durée de 3 jours à compter de la date choisie, et il suffit de le présenter sur son téléphone pour accéder au parc. Les randonnées sont bien balisées et les lieux d’intérêt facilement identifiables. Des plateformes sont même aménagées aux lieux stratégiques pour admirer les sites aux lever et coucher du soleil.

Dans le complexe hôtelier, il existe également un petit supermarché, ce qui nous a permis d’acheter le nécessaire pour déjeuner sur le pouce, dans la chambre.

Comme pour le reste de l’Australie, Ayers Rock m’a laissé un sentiment mêlé d’admiration devant les splendeurs de la nature, et de surprise devant l’absence des aborigènes. Tout juste avons-nous croisé quelques aborigènes employés dans le complexe hôtelier, ultra minoritaires en comparaison des légions asiatiques. Nous en avons vus quelques uns également autour du petit supermarché, semblant désoeuvrés et vivre dans une situation extrêmement précaire, sans que nous comprenions d’ailleurs pour quelle raison ils se trouvaient en ce lieu. Le musée dédié à la culture aborigène, à l’intérieur du parc national, était quant à lui tenu par un ranger blanc!

Beaucoup de discours sont écrits en faveur d’une collaboration entre les communautés, vantant la maîtrise de l’environnement des aborigènes. Ils apparaissent souvent en photo sur les couvertures des plaquettes commerciales. Hommage est rendu à leur tradition, à leur art. Mais, dans la réalité, ils sont absents.

 

Blue Mountains

A une heure et demie de route de Sydney, la chaîne de montagnes des Blue Mountains est un parc naturel qui offre de nombreuses possibilités de randonnées au milieu de paysages grandioses. Afin de rendre la journée plus ludique pour les filles, nous avons opté pour le parc payant Scenic World, équipé de deux téléphériques dont l’un est suspendu entre 2 falaises, d’un train qui descend à flan de montagne, d’une promenade aménagée au milieu d’une forêt. Le téléphérique qui relie deux falaises donne accès à une belle promenade offrant de nombreux points de vue panoramiques et aboutissant aux rochers emblématiques baptisés les « Three Sisters ». Le parc a été bâti sur le lieu d’une ancienne mine de charbon. L’ancien train qui permettait aux mineurs de descendre la montagne pour accéder à la mine a été remplacé par un train moderne, réputé être le plus raide au monde. Enfin, Scenic World accueille également des expositions temporaires. Lorsque nous y étions, une exposition présentait des scultpures taille réelle et réalistes de dinosaures.


Vue panoramique sur le parc des Blue Mountains


Téléphérique suspendu entre deux falaises


La canopée


Les Three Sisters


Entrée de l’ancienne mine de charbon


Le train le plus raide au monde


Promenade suspendue, au milieu de la forêt


Forêt


Quelques dinosaures


Second téléphérique avec vue sur les Blue Mountains