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Quelques mots sur l’histoire du Cambodge

Après sa chute face aux thaïs du Royaume d’Ayutthaya en 1431, Angkor perd son statut de capital au profit de Phnom Penh. L’empire Khmer disparaît et laisse la place à un petit pays dominé par ses voisins.

En 1863, le Cambodge passe sous protectorat français. Il est par la suite intégré à l’Indochine française. Le pays acquiert son indépendance le 9 novembre 1953 à la fin de la guerre d’Indochine.

Devenu monarchie constitutionnelle sous le règne de Norodom Sihanouk, qui accéda au trône en 1947, le pays est un temps neutre dans le conflit vietnamien. Toutefois à partir de 1966, le Cambodge apporte un soutien logistique aux combattants nord-vietnamiens en autorisant le transit de matériel et de troupes sur son territoire. Mais en 1967, Norodom Sihanouk voit naître sur son territoire une insurrection menée par les khmers rouges, communistes d’inspiration maoïste. Il confie la direction du gouvernement au militaire Lon Nol et sollicite l’aide américaine pour résister à l’insurrection des khmers rouges. En 1970, Lon Nol profite d’un déplacement de Norodom Sihanouk à l’étranger pour le renverser. Les américains soutiennent le nouveau pouvoir dans le cadre de la stratégie d’endiguement du communisme. Avec le soutien des américains, Lon Nol parvient à contenir la progression des khmers rouges au prix d’une guerre faisant 600.000 à 800.000 morts. Mais le retrait des américains dans la région est fatal au régime en place et les khmers rouges de Pol Pot s’emparent de Phnom Penh le 17 avril 1975. Ils instaurent une dictature militaire.

Le régime des khmers rouges vide les villes de leurs habitants et les envoient dans les campagnes dans un objectif de « rééducation ». Les élites sont systématiquement traquées, déportées ou exterminées. Le simple fait de parler une langue étrangère ou de porter des lunettes est un danger. Le régime est particulièrement sanguinaire. 1,7 millions de personnes seraient mortes durant la période des khmers rouges, du fait des persécutions ou des famines.

Inquiet de la dérive de son voisin, le Vietnam envahit le Cambodge le 25 décembre 1978 et détruit les rizières, entraînant la chute du régime. Il instaure un régime communiste proche de celui qui existe alors au Vietnam. Une guérilla soutenue par la Thaïlande s’engage alors. Elle durera tout au long des années 80 ravageant le pays, disséminant d’innombrables mines, causant des périodes de famines, d’épidémies dans un pays ruiné et sans ressources.

En 1989, les troupes vietnamiennes quittent le pays et laissent la place à des soldats de l’ONU. Le pays retrouve progressivement une certaine autonomie. Norodom Sihanouk revenu d’exil, devient de nouveau roi en 1993 avant d’abdiquer en 2004 au profit de son fils, Norodom Sihamoni. Nommé premier ministre dès 1985, avec le soutien des vietnamiens, Hun Sen perd les élections en 1993, mais parvient à se maintenir proche du pouvoir. Il reprend le pouvoir par la force en 1997, avant de se faire élire premier ministre en 1998. Le PPC (Parti du peuple cambodgien), ancien parti communiste du Cambodge a depuis remporté toutes les élections, garantissant le maintien au pouvoir de Hun Sen. Celui-ci est accusé d’avoir instauré un régime autoritaire. Néanmoins, la période de stabilité que connaît le pays depuis 20 ans, attirent les investisseurs. Entre 1998 et 2007, la croissance annuelle moyenne du PIB est d’environ 10%. 3 ans après la crise de 2008, le Cambodge retrouve une croissance annuelle supérieure à 7% qui se maintient depuis.

 

Thaïlande, un mot de conclusion

Nous avons passé un très beau séjour en Thaïlande. Les thaïlandais sont des hôtes très accueillants, souvent le sourire aux lèvres.

Le sud de la Thaïlande possède des paysages éblouissants, mais souffre d’un tourisme excessif. Sans doute avons-nous cédé à la facilité en réservant des excursions proposées par les agences. Je pense qu’il y avait la possibilité de découvrir cette région magnifique dans de meilleures conditions.

J’ai aimé nos voyages en train et nos étapes à Surat Thani et Hua Hin qui nous ont fait découvrir une face moins touristique et plus authentique du pays.

Bangkok donne le tournis de prime abord, tant le bruit, les embouteillages et la pollution  semblent tout emporter. Mais finalement, on y découvre des trésors incroyables. La ville doit être apprivoisée. Nous aurions pu rester plus longtemps tant il y a de choses à voir.

Enfin, Chiang Mai est un enchantement. La ville ancienne derrière ses remparts est baignée d’une atmosphère paisible où le bouddhisme est à chaque coin de rue.

Voilà! En un peu moins de quatre semaines, nous n’aurons vu qu’une petite partie de la Thaïlande qui compte, j’en suis persuadé, encore d’innombrables trésors et paysages merveilleux.

Je veux conclure en ayant une pensée amicale pour les thaïlandais en leur souhaitant de poursuivre leur longue route vers la démocratie.