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Notre méthode pour visiter Angkor

Le site d’Angkor compte des dizaines de temples qui s’étendent sur plusieurs centaines de km2. La société qui exploite le site propose 3 forfaits : 1 jour (37$ US), 3 jours (62$ US), 7 jours (72$ US). En 1 jour, il n’est possible de voir que les principaux temples. En 3 jours, il est possible de voir tous les temples les plus intéressants (entre 12 et 15 édifices), mais il faut y consacrer les journées entières. En 7 jours, on peut avoir une vision exhaustive des temples.

Nous ne cherchions pas l’exhaustivité. Mais nous ne souhaitions pas, non plus, avoir des journées trop remplies qui empêchent d’apprécier les dernières heures de visite, d’autant qu’il faisait très chaud quand nous y étions. Nous avons donc opté pour le forfait 7 jours, mais nous nous sommes limités à la visite de 18 édifices, c’est-à-dire à peine plus que ce qu’il est possible de voir en 3 jours. Selon moi, la petite différence de prix est largement compensée par le confort que l’on se donne. Nous avons finalement consacré 5 demi-journées de visite aux temples d’Angkor. La carte ci-dessous identifie tous les édifices que nous avons visités. Banteay Srei, le plus éloigné, est distant de 40 km de la ville de Siem Reap.

 

Nous n’avons pas pris de guide car nous avons constaté que nous préférions visiter sans contrainte chaque fois que nous le pouvions ; autrement dit s’attarder ou passer plus vite selon nos envies. Nous avions imprimé les fiches Wikipédia dont les informations m’ont semblé plus que suffisantes par rapport à mes attentes. Accessoirement ne pas prendre de guide, nous a permis de faire une économie bien supérieure au surcoût des billets pris pour le forfait 7 jours.

Il restait la question du véhicule pour nous accompagner aux temples. Les visites se font généralement en tuk-tuk. Ceux-ci sont loués pour la journée. La résidence où nous séjournions nous proposait des prix excessifs pour les visites et refusait qui plus est de prendre en compte le fait que nous ne consacrions pas la journée entière aux visites. C’est finalement un conducteur de tuk-tuk rencontré par hasard le deuxième jour qui nous a proposés des tarifs corrects à 15$ US. Il se nommait Thy. Il était souriant, sympathique, prévenant, prudent dans sa conduite et tenait de l’eau fraîche à disposition lors de nos promenades. Que demander de plus! Je le recommande vivement à toute personne qui souhaite visiter les temples d’Angkor (j’ai ses coordonnées pour ceux que ça intéresse). Pour les temples les plus éloignés, nous avons malgré tout loué une voiture avec chauffeur pour éviter de faire des distances trop longues avec le tuk-tuk.

Siem Reap

Siem Reap est une ville d’environ 175.000 habitants (2008).

Le nom de la ville signifie « Siamois terrassés » et ferait référence à une bataille qui aurait opposé siamois et khmères au XVIème siècle. Pour autant, il s’agirait d’un épisode glorieux au milieu d’une longue période durant laquelle la ville vécut sous l’influence alternative de ses deux voisins les plus puissants : le Siam (Thaïlande) à l’ouest et le Vietnam à l’est. Entre 1795 et 1907, elle fut sous administration siamoise. La province de Siem Reap réintégra les frontières du Cambodge en 1907, avec la signature d’un traité franco-siamois modifiant les frontières entre l’Indochine française et le Siam.

La ville doit son expansion moderne à la proximité des temples d’Angkor. Le tourisme génèrerait, en effet, plus de 50% des emplois directs!

La visite des temples d’Angkor était à mes yeux l’un des moments phares de notre tour du Monde. Je voulais y consacrer le temps nécessaire pour pouvoir effectuer les visites sans précipitation et sans risquer de connaître la lassitude des journées trop longues et trop éreintantes. C’est pourquoi nous sommes restés 9 nuits dans la ville de Siem Reap.

Une nouvelle fois, nous avions choisi un appartement via Airbnb. Nous ne fûmes pas déçus. L’appartement était situé en centre ville dans un immeuble de bonne qualité, équipé d’une piscine, ce qui était fort appréciable pour se rafraîchir, vue la chaleur ambiante. La décoration de l’appartement était de style colonial avec des meubles en bois sombre. Le personnel de l’immeuble était charmant.

Lorsque nous arrivâmes à l’aéroport, après notre voyage depuis Chiang Mai via Bangkok, nous étions attendus par une personne envoyée par notre hôte. Nous fûmes très surpris de découvrir qu’il s’agissait d’un tuk-tuk avec 4 places et pas vraiment d’espace pour les bagages. Malgré tout, nous parvînmes à caser les bagages et à nous asseoir comme nous pouvions entre ceux-ci. Ce premier voyage, pour aller de l’aéroport à l’hôtel, dura près d’une demie-heure et ne fut pas des plus confortables. Mais c’était gratuit!

Nous découvrîmes la ville, avec ses routes pas toujours goudronnées, sa poussière, ses hôtels luxueux au style colonial côtoyant des immeubles délabrés, ses échoppes branlantes, ses nuées de tuk-tuk et de deux roues, ses croisements sans feux tricolores, ses concerts de klaxons, ses piétons traversant n’importe où et n’importe comment, les petits ponts chevauchant la Siem Reap river bordée de grands arbres… Je n’oublierai pas ce premier trajet en tuk-tuk, fait à la vitesse d’une mobylette tant le moteur peinait à tirer un attelage aussi lourdement chargé, qui me fit découvrir un spectacle chaotique totalement inédit à mes yeux.

Bangkok

Bangkok compte plus de 9 millions habitants et est la ville la plus peuplée d’Asie du sud-est. La capitale thaïlandaise a pleinement profité de la croissance économique qu’a connu le pays depuis les années 80, en devenant le siège régional de nombreuses entreprises internationales. Elle accueille ainsi une population internationale importante qui a contribué à son développement.

Avec ses 19 millions d’habitants, l’aire urbaine de Bangkok regroupe près du tiers de la population thaïlandaise. La ville est traversée par le fleuve Chao Phraya et est construite à une altitude proche du niveau de la mer. Elle est souvent sujette aux inondations.

Nous avons séjourné 5 nuits à Bangkok dans un très bel appartement d’une tour du centre ville, proche des transports en commun pour faciliter nos déplacements. Comme dans les autres villes du pays, nous avons également utilisé l’application Grab pour nous rendre sur les sites les plus éloignés ou nécessitant trop de changements.

Nous avons découvert une ville extrêmement bruyante et polluée qui compte de vraies autoroutes urbaines et un centre-ville congestionné par le trafic des voitures. L’atmosphère est rendue encore plus oppressante avec la chaleur moite qui baigne la ville. Notre appartement constituait un vrai havre de paix que nous aimions retrouver après nos visites et promenades.


Tour et ouvrages d’art dans le centre ville


Beaucoup d’habitants de la ville se promènent avec des masques


En attendant le métro, les thaïlandais, disciplinés, constituent des files bien ordonnées


Ecoliers en uniforme


Les tuk-tuk constituent un moyen de transport très présents dans la ville, malgré la chaleur suffocante et l’atmosphère très polluée


Les grands centres commerciaux modernes et climatisés constituent des refuges pour fuir le tumulte et la chaleur de la rue


L’alimentation est partout dans les rues, et dans les centres commerciaux, des étales de restauration rapide ou des supermarchés envahissent des niveaux complets où l’on se perd avec délice


Les canaux de la ville qui ressemblent par endroit à des égouts à ciel ouvert constituent encore des moyens alternatifs pour se déplacer


La Chao Phraya animée des allées et venues incessantes d’embarcations plus ou moins précaires


Vendeur ambulant de boissons fraîches


La piscine à déversement de notre immeuble, située au 8ème étage, avec vue sur les tours de la ville