Mois : juillet 2018

Préparation 12.2 : Santé

La rubrique Conseils au Voyageurs du site France Diplomatie comprend, pour chaque pays, un volet Santé qui alerte sur les risques spécifiques, formule des recommandations en matière de vaccination et de prévention. A titre d’illustration, je mets ici le lien pour le Canada.


La vaccination

Pour avoir un panorama général des vaccinations requises ou recommandées, vous pouvez vous reporter à l’article « santé et vaccins pour un tour du Monde » du site tourdumondiste.com.

Etant donné que certains vaccins nécessitent des rappels, nous avons préféré voir notre médecin traitant suffisamment tôt pour qu’il nous aide à définir la campagne de vaccination adaptée à notre voyage. Nous l’avons vu en avril (mois M4), c’est-à-dire 3 mois avant le départ. Il s’est assuré que toute la famille était à jour des vaccins traditionnels (en particulier Diphtérie Tétanos Polio) et nous a recommandé de procéder aux vaccinations suivantes : Hépatite A, Hépatite B, Typhoïde, Fièvre Jaune. Quelques semaines plus tard, il a lui-même procédé à l’injection des 3 premiers vaccins. Pour le dernier, il nous a demandé de nous tourner vers l’un des centres spécialisés.

En juin, nous nous sommes rendus un samedi matin, à l’heure d’ouverture, à l’Institut Pasteur dans le 15ème arrondissement de Paris. Le centre était ouvert depuis à peine 10 minutes quand nous sommes arrivés. Il était déjà envahi de dizaines de personnes qui attendaient leur tour pour se faire vacciner. La personne de l’accueil nous a invités à prendre un ticket. Lorsque je lui ai demandé quel était le temps d’attente, elle m’a répondu « plusieurs heures ». Nous venions de croiser une autre personne qui disait qu’il y avait au moins 4 heures d’attente! Nous avons donc décidé de changer nos plans. L’aéroport d’Orly n’étant pas très loin de chez nous, Elise a passé un appel téléphonique pour vérifier que le centre médical était ouvert et qu’il était possible de se faire vacciner. Réponse positive! Le centre médical de l’aéroport d’Orly, tout comme celui de Roissy, est un service d’urgence qui procède également aux vaccinations internationales. Le site Internet est ici. Comme dans tout service d’urgence les temps d’attente fluctuent fortement selon les circonstances. Ce jour-là, lorsque nous sommes arrivés, le centre médical était quasiment vide. En 20 minutes, les vaccinations étaient faites et nous avons reçu les carnets de vaccinations jaunes qui attestent que nous sommes vaccinés. Ils peuvent être demandés pour entrer dans certains pays.

Carnet de vaccination Fiève Jaune

Il y a deux vaccins pour lesquels nous avons hésité et finalement pris la décision de ne pas les faire : le vaccin contre la rage et le vaccin contre l’encéphalite japonaise. Tous deux sont onéreux (critère évidemment non décisif) et présentent des protocoles de vaccination lourds (3 injections). Le vaccin contre la rage ne protège pas contre la maladie mais augmente le délai possible pour se rendre dans un hôpital. Il est surtout utile pour les personnes qui se lancent dans des treks (randonnées de plusieurs jours). Quant à l’encéphalite japonaise, il s’agit d’une maladie rare que l’on trouve en Asie. La vaccination est recommandée pour les personnes qui font des séjours de plus de 30 jours ou pendant la saison des pluies.


La prévention

Les risques sanitaires principaux auxquels sont exposés les voyageurs vaccinés sont liés à la nourriture et aux piqûres de moustiques, lesquels peuvent véhiculer de nombreuses maladies pour lesquelles il n’existe pas de vaccins (Paludisme, Dengue, West Nile, etc.). Pour minimiser ces risques, selon les pays, il convient de prendre quelques précautions :

  • nourriture et boisson
    • se laver les mains régulièrement ou utiliser un gel hydroalcoolique
    • éviter les boissons artisanales, les jus de fruits, les glaçons, les bouteilles déjà ouvertes, le lait
    • éviter les légumes et les fruits non cuits
    • éviter les desserts à base de laitage ou d’oeufs, les glaces
  • moustiques
    • utilisation si possible de vêtements à manches longues dans les zones à risque
    • utilisation de répulsifs

La pharmacie de voyage

Pour pouvoir pallier les principaux désagréments qui peuvent survenir durant le voyage, nous allons constituer une petite pharmacie avec les éléments suivants :

  • crème solaire
  • pansements
  • solution désinfectante
  • gel hydroalcoolique
  • répulsif pour les moustiques
  • anti-diarrhéique
  • anti-bactérien intestinal
  • anti-spasmodique
  • paracétamol

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Préparation 7 : les écoles (suite)

Dans mon article précédent sur le sujet, j’avais évoqué les deux formules d’inscription possibles au CNED (cours par correspondance) : l’inscription réglementée, l’inscription libre. Pour rappel, il existe deux différences. Dans la première formule, le CNED procure « un certificat de scolarité et un avis d’orientation en fin d’année » tandis que dans la seconde formule, il transmet uniquement « une attestation ». La première formule est gratuite alors que la seconde est payante. Les supports pédagogiques sont les mêmes et nous bénéficions normalement des mêmes services (corrections, évaluations…).

Finalement l’académie n’a pas donné son accord pour une inscription réglementée. Ils ont beaucoup tardé à répondre, en donnant des informations peu claires voire contradictoires, jusqu’au jour où la sentence est tombée. Il semble que notre cas de figure ne soit pas pris en compte par l’Education Nationale. Nous avons donc procédé à des inscriptions libres qui nous reviennent chacune à 800 €. Petite entaille dans le budget initial. Heureusement, nous avons prévu une réserve assez conséquente pour gérer les imprévus pendant le voyage ou au retour.

Nous avons reçu les documents papier pour Alice qui suivra les cours du CE2. Le total pèse environ 7 kg!

Les carnets de bord, étalés sur la partie droite de l’image, constituent le principal support pédagogique. Ils permettent d’organiser le temps d’étude pour l’ensemble des disciplines et sont décomposés en 8 modules, chaque module correspondant à 1 mois de cours. Chaque module comprend 4 semaines, elles-mêmes décomposées en 8 ateliers (de 2h à 3h). A première vue, ces documents sont très plaisants à utiliser et structurent réellement l’enseignement. Ils sont complétés par deux recueils de documents, au centre de l’image, par des vidéos et d’autres supports disponibles sur le site du CNED. Les carnets de progrès, l’éventail en haut à droite sur l’image, sont des fascicules qui permettent de mesurer les progrès de l’enfant. Enfin, il reste les évaluations, elles-mêmes décomposées en 8 modules (+2 modules pour la langue vivante choisie, en l’occurrence l’anglais), qui sont des documents à compléter par l’élève et à envoyer aux professeurs pour correction. Tous ces documents sont disponibles au format PDF sur le site du CNED. Pour éviter de nous alourdir inutilement, nous envisageons de prendre au format papier uniquement les évaluations. Cela nous évitera de les imprimer. Le poids est ainsi ramené à un niveau raisonnable : environ 2 kg, qui diminuera au fur et à mesure. Les évaluations seront scannées ou prises en photo et envoyées par mail pour correction.

A première vue, la somme de travail est très importante (864 heures pour les apprentissages, donc hors évaluations). Ceci étant, les professeurs et le personnel du CNED nous ont indiqué que le contenu était plutôt plus riche que ce qui est généralement enseigné dans un établissement lors d’une année de CE2. Il est trop tôt pour savoir comment nous allons appréhender ce volume de travail. Je pense que nous allons essayer d’étirer l’année scolaire en commençant en août et en ne faisant pas de pause au moment des vacances scolaires du calendrier français.

Pour Emma, qui suivra les cours de la 5ème, nous avons choisi de retenir l’option tout numérique. Nous n’avons pas encore eu le temps de prendre connaissance des supports pédagogiques.


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