Catégorie : Chemin

Retour en Europe

Nous avons quitté le Japon hier matin. Notre avion décollait de Narita à 12h15. L’aéroport international de Tokyo est situé au nord de la ville à 70 km environ du centre ville. Le trajet en train depuis la gare centrale nécessite un peu plus d’une heure. Pour se garder une bonne marge à l’aéroport et y prendre un petit-déjeuner, nous avons visé d’être à 9h30 à Narita. Nous nous sommes levés à 6h30 pour boucler les derniers bagages avant de partir. Pour la première fois, nous étions dans le métro aux heures de pointe. Même pour des parisiens, c’était plutôt impressionnant de voir ces quais noirs de monde avec des trains qui déversaient ou absorbaient en continu des milliers de personnes.

Nous avons voyagé avec Aeroflot de Tokyo à Erevan (Arménie), via Moscou Sheremetyevo, avec des billets nous revenant à moins de 500 € par personne. Elise avait lu pas mal d’avis négatifs et même un peu inquiétants, d’une part, sur la qualité, le confort et le service à bord des avions d’Aeroflot, d’autre part, sur l’aéroport de Sheremetyevo, réputé être un « triangle des Bermudes » pour les bagages en transit. Finalement, tout s’est passé dans d’excellentes conditions. Nous n’avons pas vu passer les 9 heures de vol entre Tokyo et Moscou, dans une classe économique proche de la business pour d’autres compagnies. Nous avons notamment mangé deux repas de très bonne qualité pour le prix du billet. L’attente de 4 heures à Sheremetyevo a été un peu longue mais nous avions prévu tout ce qu’il fallait en matière de lecture pour que cela se passe dans de bonnes conditions. Le dernier vol de 3 heures a été plus pénible mais surtout parce que nous étions épuisés à cause du décalage horaire. Nous avons atterri à 0h30, heure locale, c’est-à-dire, 4h30, heure de Tokyo. Heureusement, quelqu’un nous attendait à l’aéroport pour nous accompagner à notre appartement. Le temps de passer la douane, de récupérer les bagages (qui ne s’étaient pas perdus!), de faire le trajet et d’acheter quelques bricoles au supermarché en bas de l’immeuble pour le petit-déjeuner, nous nous sommes couchés à 3h00, heure locale, c’est-à-dire 7h00, heure de Tokyo.

Nous sommes donc restés 24 h debout. Les filles ont dormi un peu dans l’avion entre Moscou et Erevan, mais Elise et moi avons à peine dormi sur tour le trajet. Nous avons été ravis de découvrir un appartement magnifique dans le centre d’Erevan avec vue imprenable sur la cathédrale Saint-Grégoire. Evidemment articles et photos à suivre. Mais avant il me reste à publier, dans les 2 ou 3 jours qui viennent, les derniers articles de notre merveilleux séjour au Japon.

A suivre…

 

Shinkansen et trains de banlieue pour arriver à Tokyo

Au Japon, il existe plusieurs opérateurs ferroviaires. Sur un trajet donné qui comprend des changements, il est donc courant de devoir acheter plusieurs tickets. Heureusement, il existe le site Internet hyperdia (qui dispose d’une version en anglais) qui centralise toutes les informations pour tous les opérateurs et permet, pour un trajet donné, d’identifier les différentes lignes à emprunter et les changements à réaliser. Il suffit d’entrer le nom de la station de départ, le nom de la station d’arrivée et l’horaire recherché. Le site propose les trajets optimisés en fonction des informations saisies. Il indique les noms des stations, les noms des opérateurs, les noms des lignes, les horaires, les tarifs et même les quais. Ces informations sont précieuses pour s’orienter ensuite dans les gares.

Pour faire le trajet entre l’appartement de Kyoto et celui de Tokyo, nous avons ainsi pris 3 opérateurs différents : Kintetsu (train de banlieue à Kyoto), Japan Railways (Shinkansen), Keikyu (train de banlieue à Tokyo). Tout cela a l’air un peu compliqué. Mais au final, ça se passe bien. Les connexions sont bien faites avec de nombreuses indications.


Shinkansen

Le shinkansen est le train à grande vitesse japonais. La durée du trajet entre Kyoto et Tokyo, distantes d’environ 500 km, est d’environ 2h15 (2 arrêts intermédiaires). Nous avons été surpris de voir la fréquence élevée des shinkansen qui passaient en gare. En effet, nous sommes arrivés sur le quai une vingtaine de minutes à l’avance. Durant notre attente, au moins 6 ou 7 shinkansen sont passés devant nous (dont au moins 3 sur le même quai que le nôtre). Les trains ne s’arrêtent pas plus de 2 ou 3 minutes. Il vaut mieux être arrivé à l’avance et avoir repéré la position de sa voiture pour ne pas avoir à naviguer dans tout le train avec ses bagages ensuite. A bord, il y a assez peu de places pour les grosses valises (maximum 4 grosses valises par voiture, les autres bagages devant être placées sur les porte-bagages, suffisants pour les valises cabines ou les sacs mais trop petits pour les grandes valises ou les grands sacs). Celui que nous avons pris était loin d’être plein. Du coup, nous n’avons pas eu de problème avec les bagages. Les trains sont confortables. On sent peu de mouvements à bord. Pour descendre, il faut également avoir préparé ses affaires à l’avance si on ne veut pas être pris de cours lorsque le train s’arrête en gare avant de repartir aussi vite.


Keikyu line

A Tokyo, nous sommes arrivés à la gare de Shinagawa (dernier arrêt avant le terminus, en gare centrale de Tokyo). Nous avons trouvé les lignes de l’opérateur Keikyu sans difficulté. En revanche, en arrivant sur le quai nous avons été un peu perplexes car de nombreux trains passent au même endroit mais ne desservent pas les mêmes stations. Heureusement, une personne de la compagnie nous a expliqué où il fallait se positionner sur le quai pour prendre le bon train. En effet, des lignes d’attente de couleur sont dessinées sur le quai pour les 4 types de train qui s’arrêtent en gare : il suffit ensuite de suivre la foule quand son train arrive.

Après environ 3 heures et demie de trajet, nous sommes arrivés dans notre appartement de Tokyo, situé dans un quartier calme.

 

Route entre Hualien et Taitung

Le dernier jour que nous avons passé à Hualien et les suivants nous avons eu un temps pluvieux. J’avais prévu quelques arrêts sur notre route entre Hualien et Taitung, au sud-est de l’île. Mais le temps n’était pas au rendez-vous. Pour faire les 170 km qui séparent les deux villes, deux routes sont possibles, l’une longe la côte, l’autre passe à 10 km dans les terres au travers d’une plaine bordée de part et d’autre par deux chaînes de montagnes. Les deux routes nécessitent environ 3 heures de conduite. Nous avons opté pour la seconde pour changer un peu de paysage.

Malgré la pluie, nous avons fait un arrêt pour voir le monument qui symbolise la ligne du tropique du Cancer. Plus au sud, la plaine est couverte de champs de riz verdoyants. Les montagnes entourant la petite ville de Luoshan sont célèbres pour leurs fleurs jaunes en forme de lys. Une nouvelle fois, j’ai fait un arrêt rapide sous la pluie, pour quelques photos.


Signal du tropique du Cancer


Fleurs jaunes de Luoshan