Catégorie : Moments

Conduire à Taïwan

Après une semaine passée à Taipei, nous nous sommes lancés dans un road trip autour de l’île de Taïwan. Certaines personnes font le voyage en train. Mais nous avons estimé que la voiture nous offrait une liberté et un confort appréciables. Nous avons donc opté pour cette solution plus coûteuse. Mais le surcoût est, en partie, compensé par le fait qu’il n’est pas besoin de payer des agences d’excursion et qu’il est possible de choisir des logements plus éloignés des centres d’intérêt, donc à meilleurs prix.

Conduire à Taïwan est simple. Cela ne diffère pas beaucoup de la conduite en Europe. Les automobilistes ont dans l’ensemble un comportement semblable à celui que l’on peut observer en France. Les routes sont de très bonnes qualités, avec de nombreuses voies rapides. La plupart des panneaux de ville sont écrits en chinois et en pinyin (transcription latine).

Google maps a eu parfois un peu de mal à me localiser quand je me suis retrouvé à proximité de grands échangeurs. Mais, dans l’ensemble, il nous a menés à bon port.

Pour ce qui est du stationnement dans les villes, c’est très simple. On gare sa voiture sur un emplacement identifié au sol par des bandes blanches. Des personnes en mobylette passent régulièrement et déposent un ticket sur le pare-brise. Quand on revient, il suffit de payer le stationnement à l’une des boutiques du quartier figurant dans la liste identifiée au verso du ticket. Il n’y a pas de limite de durée. Le coût dépasse rarement les 1 € de l’heure.

 

Musée national du palais

Le musée national du palais de Taipei a recueilli les collections impériales de la Cité Interdite de Pékin.

Puyi, le dernier empereur de Chine, est contraint d’abdiquer en 1912 et vit emprisonné dans la Cité Interdite jusqu’en 1924. En 1924, il est chassé de la Cité Interdite et le palais est placé sous la juridiction du ministère de l’intérieur. Le musée national du palais ouvre ses portes au public le 10 octobre 1925. En 1931, le Japon envahit la Mandchourie. Devant la menace japonaise, il est décidé d’évacuer les trésors de la Cité Interdite dans le sud de la Chine, vers Nanjing. C’est le début d’un long périple, au cours duquel, la collection sera divisée en plusieurs lots, passant au fil des années en d’innombrables villes de Chine pour être protégée des envahisseurs japonais. En 1947, la collection est réunie à Chongqing puis acheminée par voie fluviale à Nanjing. Face à l’insurrection communiste, les dirigeants de la République de Chine prennent la décision, de transférer les pièces les plus importantes à Taïwan. 3 navires sont affrétés. Le dernier arrivera à Taïwan en janvier 1949.

Aujourd’hui, le musée compte près de 700.000 pièces. Il se présente comme la plus grande collection d’art chinois dans le Monde. Toutes les oeuvres ne sont pas exposées. Le musée réalise des expositions temporaires pour faire tourner sa collection.

Le musée est très bien conçu avec des salles vastes et bien éclairés. Il est organisé en sections : les peintures et la calligraphie, les bronzes, les sculptures de jade, les céramiques… C’est la section dédiée à la peinture et à la calligraphie que j’ai préférée. Mais je n’ai pas pensé à prendre des photos. Sans doute étais-je trop fasciné par les oeuvres que je contemplais…

 

Musée de miniatures de Taipei

Ce musée dispose d’une très merveilleuse collection de maisons miniatures sur des thèmes divers. Il possède également quelques personnages miniatures et des dioramas qui sont des reconstitutions d’époques anciennes ou de contes. J’ai été fasciné par la finesse de certaines oeuvres. Nous avons tous passé un très bon moment. Je recommande vivement la visite de ce musée à ceux qui passent à Taipei avec ou sans enfants.

La lumière était très tamisée et le flash naturellement interdit. Les quelques photos que j’ai prises sont insuffisantes à restituer la magie des lieux.