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Politique de Confidentialité
Quelques instantanés de la ville de Montréal, pris au cours de la semaine passée…
La grande roue qui surplombe le Saint- Laurent offre une vue idéale sur la rivière et le vieux port.
Le quartier olympique de 76, réaménagé en cité des sciences, est un bel exemple de reconversion d’un complexe olympique éphémère. Nous avons pu admirer deux splendides films au planétarium situé dans cet ensemble : l’un, « continuum », à caractère artistique était un voyage de l’infiniment grand à l’infini petit ; l’autre, « aurorae », plus scientifique, nous invitait à découvrir les aurores boréales.
Magnifiques jeux de lumière pour illuminer l’autel et l’orgue de la basilique Sainte-Catherine.
La cathédrale Maire-Reine-du-Monde à la décoration plus sobre, mais de laquelle se dégage une belle sérénité.
Les écureuils sont présents partout dans la ville. Ils se laissent approcher sans crainte. Nous avons été encore plus surpris de voir des dizaines de ratons laveurs de grande taille s’approcher des personnes à la tombée de la nuit, au parc du Mont Royal. Mais ceux-là, je n’ai pas pu les prendre en photo, faute de luminosité suffisante.
Splendide Musée des Beaux Arts qui abritent des collections aussi riches en peinture européenne, depuis le Moyen-Age jusqu’aux Impressionnistes (ici Bouguereau), qu’en Art Moderne.
La journée du 6 août s’annonçait bien pour une observation des baleines sur le Saint-Laurent. L’Anse-Saint-Jean était illuminée par un soleil radieux. J’avais hésité la veille au soir à réserver une croisière car la météo restait incertaine. Le matin, voyant que les conditions étaient favorables, je m’empressai de faire la réservation.
Après une bonne heure de route, nous sommes arrivés à la Baie-Sainte-Catherine. Sur le quai, le soleil était éblouissant et nous nous sommes badigeonnés de crème solaire en pensant que nous n’aurions pas besoin des pulls et autres vestes pris pour l’occasion. En voyant descendre tous les passagers de la précédente croisière tous chaudement vêtus, nous nous sommes doutés que notre première impression allait s’avérer fausse. Quand le bateau d’une contenance d’environ 200 personnes a démarré nous avons eu confirmation que nos pulls et vestes seraient les bienvenus. D’après la conférencière du bateau, l’eau du Saint-Laurent était autour de 4°C au point d’observation des baleines. Une telle température de l’eau refroidit localement l’air et provoque un épais brouillard. Celui-ci semblait compromettre fortement l’entreprise. Néanmoins, la conférencière semblait rester confiante. Après 20 bonnes minutes de navigation dans le brouillard, le bateau a ralenti et la conférencière nous a invités à écouter les bruits alentours pour repérer d’éventuelles baleines. Les minutes étaient longues et je commençais un peu à craindre l’attrape-touristes. La zone d’observation était envahie de nombreux bateaux de tailles et de formes différentes. J’en distinguais près d’une dizaine dans le brouillard autour de nous. Il semble que les capitaines s’informent les uns les autres lorsqu’ils repèrent une baleine.
De nombreux bateaux et toujours pas de baleine en vue! Tout cela semblait tourner au fiasco. Autour de moi, les commentaires se faisaient désabusés et railleurs. Et puis, la conférencière nous a invités avec enthousiasme à regarder une baleine à l’avant du bateau. J’ai fait quelques photos pour essayer de capter cette ombre à peine visible.
La photo ci-dessous a fait l’objet d’un post-traitement minutieux pour essayer de rendre discernable ce qui était quasiment invisible.
Et puis, nous nous sommes un peu approchés. Les formes sont devenues plus nettes et la proximité de l’animal plus tangible.
La conférencière nous a indiqué qu’il s’agissait d’une baleine à bosse. Elle peut mesurer entre 11 et 13 m et peser jusqu’à 30 t. Apparemment, cette baleine est connue. Elle se nomme Tic Tac Toe. Elle semble habituée au balet des bateaux qui viennent l’observer comme si elle était à moitié apprivoisée. Après quelques mouvements en surface, elle a disparu dans l’eau. Le bateau était alors quasiment à l’arrêt. Elise était restée à l’intérieur du bateau et observait derrière les vitres. Il faut dire que l’observation sur le pont était compliquée. Tous les passagers se pressaient au moindre signal de la conférencière, se bousculant pour apercevoir un bout de nageoire, jusqu’à faire pencher le bateau. Alice était rentrée rejoindre Elise dès que la baleine avait replongé. Emma et moi sommes restés sur le pont. Mais nous nous sommes éloignés de la foule, un peu désabusés. Nous nous sommes mis à la poupe du bateau à tribord. Nous étions quasiment seuls à cet endroit. Nous regardions la mer tranquillement. Elise et Alice étaient également à tribord, mais à l’intérieur. Et puis soudainement, la conférencière a lancé une nouvelle alerte : « regardez à 3h! ». Juste en face de nous la baleine a de nouveau émergé. Cette fois le brouillard s’était largement dissipé. En quelques secondes, Emma et moi nous sommes retrouvés collés contre la balustrade, cernés par des dizaines de passagers qui se bousculaient pour observer le cétacé. Malgré le caractère un peu artificiel et peu spontané de la rencontre, j’ai ressenti cette fois-ci une grande émotion quand j’ai vu la baleine faire ses mouvements si près de nous.