Étiquette : Bouddhisme

Angkor, Roluos, Bakong

L’ensemble de Roluos se trouve au sud-est d’Angkor. Il correspond au site d’une ancienne capitale de l’empire khmer, baptisée Hariharalaya. Il compte trois temples principaux hindous, tous bâtis à la fin du 9ème siècle. Bakong, le plus grand des trois, serait le premier temple montagne bâti par les khmers.


Prasats qui entourent le temple montagne


Vues d’ensemble du temple montagne


Progression vers le sommet du temple


Sanctuaire bouddhiste au sommet du temple


Vue depuis le sommet
(on aperçoit un temple bouddhiste en contrebas, sur la gauche)

 

Angkor, Banteay Kdei

Banteay Kdei est un temple d’inspiration bouddhiste construit à la fin du XIIème siècle. Il est entouré d’un mur d’enceinte d’environ 700 m sur 500 m et de douves internes aujourd’hui asséchées. Chaque côté du mur d’enceinte dispose d’un gopura (porte) au sommet duquel se trouve une tête à 4 visages.

Les motifs architecturaux présents dans le temple sont proches de ceux de Preah Khan et Ta Prom, construits à la même époque.


Gopura


Temples, prasats, portes, galeries, fromagers


Sculptures


Petit sanctuaire bouddhiste aménagé à l’extrémité est du temple

 

Angkor

Angkor était la capitale de l’empire Khmer entre le IXème siècle et 1431, année de la chute de la ville aux mains du Royaume d’Ayutthaya (thaïs). Au plus fort de son développement, la ville se serait étendue sur une surface d’environ 1000 km2 et aurait abrité environ 750.000 habitants. La richesse de la ville s’expliquerait par la maîtrise de l’eau à travers un gigantesque système de canaux et de réseaux hydrauliques, dont de nombreux vestiges sont encore visibles aujourd’hui.

Si l’hindouisme a été la première religion de l’empire, le bouddhisme l’a progressivement supplantée. Des éléments de ces deux religions coexistent dans les temples. Après la chute de l’empire Khmer, les moines bouddhistes se réapproprient le site. Mais seul le temple d’Angkor Vat continue d’être entretenu dans les siècles qui suivent, les autres temples étant plus ou moins abandonnés à la jungle envahissante.

Le site est redécouvert par les archéologues européens, notamment français, au cours du XIXème siècle et fait l’objet de travaux de restauration depuis le début du XXème siècle.