Angkor était la capitale de l’empire Khmer entre le IXème siècle et 1431, année de la chute de la ville aux mains du Royaume d’Ayutthaya (thaïs). Au plus fort de son développement, la ville se serait étendue sur une surface d’environ 1000 km2 et aurait abrité environ 750.000 habitants. La richesse de la ville s’expliquerait par la maîtrise de l’eau à travers un gigantesque système de canaux et de réseaux hydrauliques, dont de nombreux vestiges sont encore visibles aujourd’hui.

Si l’hindouisme a été la première religion de l’empire, le bouddhisme l’a progressivement supplantée. Des éléments de ces deux religions coexistent dans les temples. Après la chute de l’empire Khmer, les moines bouddhistes se réapproprient le site. Mais seul le temple d’Angkor Vat continue d’être entretenu dans les siècles qui suivent, les autres temples étant plus ou moins abandonnés à la jungle envahissante.

Le site est redécouvert par les archéologues européens, notamment français, au cours du XIXème siècle et fait l’objet de travaux de restauration depuis le début du XXème siècle.