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Année scolaire terminée!

Nous avons terminé l’année scolaire des filles. Pour rappel, Emma suivait le cours de 5ème tandis qu’Alice suivait le cours de CE2. Nous avions commencé début août pour prendre un peu d’avance et nous avions choisi d’utiliser les cours du CNED afin de disposer d’un cadre pédagogique et de supports. Nous ne regrettons pas ce choix. Dans l’ensemble, les supports sont bien faits. Et le système des évaluations permet de vérifier la progression dans l’année. Bien sûr, le CNED peut s’améliorer sans peine sur certains sujets. En particulier, il est parfois compliqué de s’y retrouver dans le classement des documents et dans l’utilisation des supports interactifs sur le site Internet. Mais ces défauts restent secondaires par rapport au service rendu. Nous avons trouvé que le niveau était relevé pour les matières littéraires : français (pour les 2), anglais (pour les 2), espagnol (LV2 pour la 5ème). Nous avons particulièrement apprécié les vidéos et les cours interactifs qui rendent l’enseignement plus vivant.

Nous avons consacré en moyenne 1 heure par jour aux cours, week-ends compris (et sans interruption pour les périodes scolaires françaises). Bien sûr, nous avons allégé un peu le programme pour nous concentrer sur les matières essentielles. Voici le taux de couverture atteint par matière :

  • Pour Alice
    • français : 100%
    • mathématiques : 100%
    • anglais : 88%
    • histoire-géographie : 88%
    • enseignement civique : 88%
    • matières délaissées : musique, enseignement artistique, éducation physique et sportive
  • Pour Emma
    • français : 90%
    • mathématiques : 100%
    • anglais : 100%
    • espagnol : 100%
    • physique-chimie : 100%
    • sciences et vie de la Terre : 100%
    • matières délaissées : technologie, musique, enseignement artistique, éducation physique et sportive

Pour ce qui est du sport, entre la marche, la natation, l’escalade, la plongée, etc., les filles ne sont pas restées inactives… Et pour ce qui est des matières artistiques, nos nombreuses visites culturelles doivent compenser en partie les impasses faites. Elles auront l’occasion de se rattraper plus tard.

Pour nous, ça a été l’occasion de voir le contenu des programmes. J’avoue être perplexe sur le contenu de certaines matières en CE2. J’ai déjà parlé du niveau d’anglais qui me semble très élevé pour cet âge. Mais ce qui m’a le plus surpris, ce sont les cours relatifs à l’enseignement civique qui me semblent beaucoup trop compliqués pour cet âge. Je sais que plus on commence tôt, plus il y a des chances que les enfants retiennent des choses. Mais tout de même! Enseigner la différence entre un conseiller général et un conseiller régional me semble un peu prématuré. Expliquer à un enfant de CE2 les subtilités de la répartition du pouvoir législatif ou exécutif entre le président, le gouvernement, les deux chambres, apparaît un peu ambitieux. Et que va retenir un enfant de cet âge sur le système de la sécurité sociale? Si je loue la volonté de faire un enseignement civique, il me semble mal adapté pour des enfants de CE2. Je pense qu’on ferait mieux de consacrer plus de temps et plus d’efforts aux enseignements fondamentaux.

Cette parenthèse faite, j’en arrive à l’essentiel. J’ai le sentiment que les filles ont beaucoup progressé et je dois dire que je suis plutôt fier du travail que nous avons accompli. Encore mieux, je garderai en mémoire avec émotion ces moments passés à faire les cours avec les filles.

Bravo à elles!

 

El indio feliz, Aguas Calientes

La rubrique des recommandations gastronomiques compte un faible nombre d’articles. Le dernier article date du buffet de l’Aria à Las Vegas! Au Mexique, les adresses où nous avons mangé étaient quelconques. Au Pérou, nous avons mieux mangé dans l’ensemble.

Mais le restaurant indio feliz d’Aguas Calientes est un joyau caché. Nous y sommes allés le premier soir sur le conseil de notre hôtel. Nous y sommes retournés le lendemain soir et  le surlendemain midi avant de prendre le train de retour pour Cuzco. Nous y avons donc mangé trois jours de suite. Le décor est baroque et chaleureux. Le restaurant est meublé de tables et de fauteuils anciens. Les murs sont lambrissés et recouverts de tableaux à l’huile. Les pots de fleurs ornementent les différentes salles. Mais le plus important reste ce que l’on trouve dans les assiettes. Les plats sont raffinés et faits avec des produits de grande qualité. Je ne me souviens pas avoir jamais mangé une salade de légumes avec des produits d’une telle fraîcheur. Inoubliable! Les pains encore chauds sont délicieux. Et la mousse au chocolat donne l’impression d’être dans un excellent restaurant parisien! Il faut dire que le patron du restaurant est français et que le niveau d’exigence qu’il a placé dans sa cuisine lui permet de toucher au sublime en alliant savoir-faire de la cuisine française et produits locaux.

Pour ne rien gâter, les serveurs sont aimables et le patron nous a couverts de gestes de courtoisie le dernier jour : bouteille de vin offerte, deux desserts offerts, petits cadeaux pour les filles, bracelets chamaniques offerts… Une belle rencontre. Un moment chaleureux.

 

Santa Elena, Yucatán

Santa Elena est une ville du Yucatán qui compte 3500 habitants selon le recensement de 2010. Elle se situe à environ 100 km au sud de Mérida. La ville en elle-même ne présente pas d’intérêt. Mais elle constitue une étape idéale pour visiter le site archéologique d’Uxmal qui se trouve à un quart d’heure en voiture.

Nous avons fait étape dans une résidence qui loue des chambres dans des maisons traditionnelles en toit végétal. La résidence, à l’extérieur de la ville, était entourée de la forêt tropicale. Le lieu était très agréable. Nous avons compris qu’elle était recommandée par le Routard. Nous y avons d’ailleurs rencontré une grande majorité de français. Quand nous y avons séjourné, l’humidité était très élevée, rendant la chaleur difficilement supportable. Heureusement, la piscine nous permettait de nous rafraîchir. Notre chambre, qui disposait de l’air conditionné, présentait un autre inconvénient : une odeur très forte, probablement due au toit végétal, imprégnait l’atmosphère au point de nous indisposer.