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Murs d’escalade, hôtel de Phong Nha

L’hôtel de Phong Nha possédait deux murs d’escalades que les filles ont testés. Je crois qu’ils n’avaient pas beaucoup servi auparavant, car ça a semblé un événement quand Emma et Alice se sont lancées dans l’escalade. Alice a tellement aimé la première expérience qu’elle a voulu remettre cela le lendemain. Le patron de l’hôtel était cette fois-là présent pour la photographier et la filmer. Elle a atteint les deux sommets avec beaucoup de satisfaction.

 

Hội An

La ville de Hoi An compte aujourd’hui 120.000 habitants. Elle est située à 30 km au sud de Da Nang, la 3ème ville du Vietnam.

Hoi An fut longtemps une ville importante et une étape prisée par les commerçants chinois et japonais, sur la route de la soie. Elle connut une forte expansion à partir du XVème siècle jusqu’à devenir l’un des principaux ports d’Asie du sud-est. Au XIXème siècle, l’assèchement de la rivière Thu Bon qui traverse la ville rendit l’accès au port compliqué pour les bateaux de grande taille. La ville déclina progressivement au profit de Da Nang. Au XXème siècle, Hoi An, échappa miraculeusement aux destructions occasionnées par les différentes guerres.

La vieille ville fut inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO en 1999. 844 bâtiments sont aujourd’hui répertoriés par l’UNESCO pour leurs intérêts historique et architectural. Le coeur de la vieille ville est interdit aux véhicules à moteur. Toutefois, il est fortement recommandé de visiter la ville tôt dans la journée car l’après-midi elle est envahie par les touristes déversés par cars entiers. A la nuit tombée, la ville retrouve un peu de son calme.

Un après-midi nous avons emprunté des vélos que l’hôtel tenait à notre disposition. L’accès à la vieille ville a été périlleux car nous avons dû affronter la terrible circulation vietnamienne où les croisements se font sans feu rouge. C’est une épreuve redoutable pour les nerfs. Mais une fois arrivés à la vieille ville, nous avons eu la surprise de découvrir des rues tellement encombrées de touristes qu’il était quasiment impossible de circuler en vélo, même en avançant au pas.


Photo de notre hôtel, où nous avons reçu un accueil exceptionnel de chaleur et d’attention

 

Surat Thani

Surat Thani est une ville de 130.000 habitants (2009). Elle présente très peu d’attraits touristiques. J’avais tout de même repéré deux petits temples intéressants en centre ville.

Nous avons dormi 2 nuits à Surat Thani pour disposer d’une journée de repos complète entre le voyage en bus depuis Krabi et le train vers Hua Hin. Nous avions trouvé un hôtel en centre ville, que l’on pourrait qualifier de luxueux, à un prix très intéressant : 17,5€ la nuit pour une chambre double avec lit « queen size ». En arrivant à l’hôtel, nous avons eu le plaisir de constater que les deux chambres que nous avions réservées étaient accolées avec portes communicantes, ce qui faisaient comme une suite.

Hormis dans l’hôtel, nous avons croisé très peu de touristes et encore moins de touristes occidentaux. J’ai apprécié de me retrouver dans une ambiance moins artificielle qu’à Ao Nang et d’avoir le sentiment d’être dans une ville pas faite uniquement pour les touristes. Question alimentation, c’était en revanche un peu plus compliqué de trouver notre bonheur. Du coup, le midi nous mangions une bricole à la chambre et le soir nous allions au restaurant.

A Surat Thani, nous avons expérimenté l’application Grab, équivalente d’Uber. Elle fonctionnait remarquablement bien. Du coup, nous l’avons utilisée ensuite à Hua Hin, Bangkok et Chiang Mai. Il se passait très peu de temps entre le moment où nous commandions la course et le moment où le véhicule arrivait. Il est aisé de communiquer via l’application avec le chauffeur ayant accepté la course, car Grab fait une traduction en anglais depuis et vers la langue locale. Aller au restaurant nous coûtait moins de 5 euros pour 30 minutes de voiture. A Hua Hin, deux jours plus tard, nous avons constaté que même les tuk-tuk étaient plus chers que Grab.