Étiquette : Japon

Ichi Ni Nana Izakaya

Comme son nom l’indique, Ichi Ni Nana Izakaya, est un restaurant japonais de Melbourne. Sa façade laisse à peine présager qu’il s’agit d’un restaurant. On ouvre une première porte et on accède à un couloir qui donne l’impression d’entrer dans une maison japonaise traditionnelle. On longe un escalier et après avoir poussé une seconde porte, on pénètre enfin dans le restaurant. Il faut du temps pour s’accoutumer à la pénombre du lieu quand on vient de l’extérieur. La première chose que l’on voit, c’est l’atelier où les cuisiniers coupent les ingrédients et préparent sushis, sashimis et autres makis. La décoration est faite de bois et de matériaux bruts. L’atmosphère nous transporte immédiatement dans un Japon intemporel. Quand on découvre la carte, on s’aperçoit que pour ce voyage dans le temps et l’espace, il y a un prix à payer. Dans l’ensemble les plats sont chers mais ils sont sublimes. Il faut éviter les sashimis aux prix exorbitants et rechercher des mets plus travaillés, plus accessibles et délicieux. A déguster, pour le décor, l’ambiance et l’excellente cuisine.

 

Actualisation de notre itinéraire

Entre deux articles sur l’Australie, je vous informe que je viens d’actualiser la page itinéraire en fonction des dernières évolutions que je vous décris ci-dessous.

En premier lieu, nous avons décidé d’abandonner l’idée de passer par la Chine. Je le regrette car je n’aurai pas l’occasion de voir certaines personnes qui me sont chères. Je m’excuse auprès d’elles. L’obtention du visa chinois depuis un pays étranger reste compliqué et nous obligerait surtout à nous immobiliser un temps incertain dans l’attente de la décision. Nous avons préféré reporter ce voyage éventuel à une prochaine fois. En contrepartie, nous avons choisi de passer le temps rendu ainsi disponible à Taïwan, où il n’est pas demandé de viser pour un séjour touristique. Finalement, c’est assez logique dans notre parcours, puisque Taïwan se situe à mi-chemin entre le Vietnam et le Japon.

En second lieu, nous avons arrêté les conditions de notre voyage de retour en France. Pour nous éviter un vol direct entre Tokyo et Paris, nous avons opté pour une dizaine de jours dans deux capitales d’Europe de l’est, dans d’anciennes républiques soviétiques : Erevan, capitale de l’Arménie, et Tbilissi, capitale de la Géorgie. Nous avons ainsi réservé un premier vol Tokyo-Erevan (avec escale à Moscou), le 17 juin, un deuxième vol entre Erevan et Tbilissi (de seulement une 1/2 heure), le 23 juin, et enfin un ultime vol direct entre Tbilissi et Paris CDG, le 28 juin. Voilà, notre date de retour à Paris est désormais arrêtée! Cette combinaison de vols permet également d’optimiser le coût des billets pour notre retour en France.

Je publierai encore au moins une version 5 de l’itinéraire, car les itinéraires détaillés de nos séjours au Vietnam, à Taïwan et au Japon ne sont pas encore finalisés. Nous hésitons d’ailleurs sur la durée de nos séjours respectifs à Taïwan et au Japon, ce qui nous a amené à ne pas réserver le vol Taipei-Osaka, pour le moment.

 

Ahu Tongariki

C’est le site le plus impressionnant : 15 moais alignés sur un ahu de 200 mètres de long regardent droit devant, dans un environnement grandiose. Ils ont tous la même posture, mais des tailles et des visages différents, ce qui renforce le sentiment qu’ils sont des êtres magiques avec des personnalités propres. Le décor autour est splendide : l’océan en toile de fond, les falaises du volcan Poike qui donnent une tonalité dramatique au paysage, l’immense étendue d’herbe en légère pente ascendante devant eux qui permet de les observer d’une multitude de points différents.

En 1960, un tsunami renversa les moais et les déplaça sur plusieurs dizaines de mètres. La restauration du site fut réalisée dans les années 90. Faute d’information précise sur la place des moais avant 1960, la disposition actuelle n’est qu’une reconstitution, probablement différente de la disposition d’origine. Le Japon reçu, en échange d’un financement pour la restauration du site, l’autorisation d’accueillir sur son sol l’un des moais. Celui-ci fut baptisé le moai voyageur car il est le seul à avoir quitté l’île et être revenu. Il est aujourd’hui placé à l’entrée du site, comme s’il accueillait les visiteurs.

Nous sommes retournés trois fois sur le site.

Les 15 moais de l’Ahu Tongariki et le moai voyageur au premier plan

 

Vues d’ensemble du site

 

Le moai voyageur

 

Ahu Tongariki

 

Les 15