Étiquette : Phong Nha

Paradise Cave

L’entrée de cette grotte se trouve à flanc de montagne. Une route a été aménagée pour que les visiteurs puissent y accéder en navettes électriques depuis le guichet où sont vendus les tickets. Nous avons opté pour l’option « marche » sans savoir à l’avance avec précision, quel était l’effort à fournir. Il faisait chaud et nous avons souffert pour faire l’ascension. Mais cette marche était malgré tout plus gratifiante que de se laisser porter en voiture électrique. La fraîcheur de la grotte fut la bienvenue.

L’accès de la grotte est étroit. Une fois le regard accoutumé à l’obscurité, on découvre une première salle gigantesque où descend un impressionnant escalier. Tout le parcours de la grotte se fait ensuite sur un chemin aménagé, en bois. La grotte compte plusieurs salles de très grandes dimensions, de nombreuses stalactites et stalagmites, des drapés colorés et des formes étranges. Je pense n’avoir jamais vu de grotte aussi grande et aussi colorée auparavant. Il est évidemment bien difficile de rendre de telles impressions en photos. En voici, malgré tout, quelques unes.

 

Les montagnes alentours

Escalier descendant dans la première salle

Chemin au milieu des salles gigantesques

Stalactites, stalagmites, drapés et formes étranges

 

La grotte Phong Nha

Le bateau qui amène les touristes à la grotte. Nous étions seuls sur le bateau.


L’accès de la grotte sur l’eau (à droite de la photo)


L’entrée de la grotte, où volent des dizaines de chauve-souris


Photos prises à l’intérieur de la grotte, dans la partie pouvant être explorée à pied, le long de la rivière souterraine.

 

La rivière Côn, Phong Nha

La rivière Côn est précieuse pour la ville de Phong Nha car elle permet d’acheminer les touristes vers la grotte voisine baptisée du même nom « Phong Nha cave ». C’est également une voie de navigation. Mais la navigabilité de la rivière est maintenue au prix d’efforts incessants menés par les villageois pour extraire les longues herbes qui se développent dans son lit. Les femmes qui conduisent les bateaux à moteur vers la grotte, pagaient à l’intérieur de la grotte, se chargent également de ratisser le lit de la rivière pour en extraire les herbes envahissantes. On voit bien quelques hommes de temps en temps. Mais ils sont très minoritaires.