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Osaka

Osaka compte 2,7 millions d’habitants selon le recensement de 2015, ce qui fait d’elle la troisième ville du pays après Tokyo et Yokohama. Bâtie au IIIème siècle, la ville a depuis son origine tiré sa richesse de son port. Elle a longtemps été le centre économique du pays. Ce n’est qu’au milieu du XXème siècle que Tokyo l’a supplantée.

Bien que moins touristique que Kyoto ou Tokyo, Osaka compte plusieurs sites qui justifient d’y séjourner. La ville est réputée pour sa cuisine. L’expression kuidaore (“manger jusqu’à en tomber”) est d’ailleurs sa devise. L’une des spécialités d’Osaka est l’okonomiyaki, forme de crêpe ou d’omelette remplie d’ingrédients salés et cuite sur une plaque chauffante.

Nous avons séjourné dans un quartier calme, bien que très proche du centre-ville. Notre appartement était situé près de la station de métro Hanazonocho. Les habitations étaient un mélange de petits immeubles et maisons individuelles. Le quartier comptait de nombreux petits commerces et restaurants. Souvent les gens nous saluaient en souriant dans la rue. Parfois, ils plaçaient les quelques mots d’anglais qu’ils connaissaient. A ce sujet, nous avons été surpris de constater que peu de japonais parlaient anglais. Beaucoup ne le comprennent pas, quelques uns le comprennent un peu mais ne le parlent pratiquement pas et rares sont ceux qui parviennent à tenir une conversation simple. Mais la communication parvient tant bien que mal à se faire. Leur gentillesse est si remarquable qu’elle compense la barrière linguistique.

Quand nous allons au restaurant, nous essayons d’en sélectionner qui ont des menus en anglais ou avec des photos. Il est, en effet, compliqué de choisir quelque chose, quand la carte est uniquement écrite en japonais et ne contient pas de photos. Quelques fois, les plats sont reconstitués en vitrine. Dans ce cas, on peut prendre une photo de la vitrine pour montrer ce que l’on désire. On finit toujours pas trouver une solution…

Nous avons aimé passé cette semaine dans ce quartier si calme et si dépaysant. L’espace de ces quelques jours, nous avons eu le sentiment d’être devenus des habitants du quartier.



 

Zhongzheng de jour, Taipei

Le Golf bar est l’endroit où j’ai pu utiliser le wifi le premier soir. Un peu plus loin, vous pouvez remarquer l’enseigne du Paradise, l’un des clubs de la rue.


Sur la photo ci-dessous, on voit la façade du restaurant Umeko, célèbre restaurant taïwanais. Au rez-de-chaussée, une personne accueille les clients et les oriente vers l’ascenseur qui les conduit à l’étage dans une salle fermée. Il faut oser pénétrer dans ces restaurants qui ne semblent pas nécessairement très ouverts de prime abord. Mais l’accueil est souriant et l’étranger est le bienvenu. La salle de l’étage est composée de tables rondes, les plus grandes disposant de plateaux tournants. Ce restaurant est fréquenté par des taïwanais aisés et des hommes d’affaires. La cuisine taïwanaise qui est proposée, semblable à la cuisine chinoise continentale, est excellente.


Vous remarquerez ci-dessous l’enseigne d’un autre club (21), d’un salon de massage (ils sont nombreux dans le quartier). Notez également dans le coin haut à droite, le svastika inversé, symbole bouddhiste.


Les petits restaurants de rue sont nombreux. Il est probable que de nombreux habitants de Taipei, trop petitement logés, préfèrent manger dans ces échoppes qui proposent des prix très abordables.


Curieuse façade mosaïque…

Zhongzheng de nuit, Taipei

Voici quelques photos prises dans les rues du quartier où nous étions installés. Nous avons dîné dans plusieurs des restaurants qui apparaissent ci-dessous. Je n’oublierai pas le restaurant japonais qui apparaît sur les 2 dernières photos. Après avoir pénétré, nous avons été invités à gravir un étroit escalier jusqu’au deuxième étage. Deux serveuses nous attendaient. Elles nous ont fait signe d’entrer dans une petite alcôve après nous être déchaussés. Nous avons dîné dans cet endroit clos et chaleureux. Là aussi, les menus n’étaient pas traduits et la communication était compliquée avec les serveuses qui ne parlaient pratiquement pas anglais. Mais quelle gentillesse dans l’accueil malgré les difficultés pour communiquer. Un autre moment inoubliable.