Catégorie : Chemin

Programme au Chili

Le Chili est un pays très allongé. Sa superficie excède celle de la France d’environ 12%. Mais quand la distance à vol d’oiseau entre Dunkerque et Perpignan est de 930 km, la distance entre le nord et le sud du  Chili est d’environ 4.300 km.

Nous sommes entrés au Chili en Patagonie par la frontière terrestre avec l’Argentine. Et nous avons souhaité visiter également le désert d’Atacama, au nord du pays. La distance à vol d’oiseau entre Punta Arenas, le point le plus austral de notre voyage, et, San Pedro de Atacama est près de 3.400 km (ce qui équivaut à la distance Madrid-Moscou).

Par ailleurs, nous souhaitions disposer d’un temps de repos long à Santiago, pour profiter au mieux de la période de Noël.

Nous avons donc choisi de faire les connexions en avion. Un temps, nous avions envisagé de remonter une partie de la Patagonie en bateau, mais cela nécessitait 4 jours de voyage et réduisait d’autant notre présence à Santiago. Le coût de ce voyage en bateau était élevé. Nous avons préféré abandonner ce projet pour nous éviter de la fatigue et faire quelques économies.

Notre voyage au Chili s’est donc organisé en trois temps : tout d’abord, visite de la Patagonie entre Puerto Natales et Punta Arenas (sur l’une des rives du détroit de Magellan) ; ensuite, visite du désert d’Atacama, depuis San Pedro ; enfin, temps de repos à Santiago, avec une escapade sur la côte à Valparaíso. Je pourrai ajouter le quatrième temps qui est la visite de l’Ile de Pâques, qui appartient au Chili. Mais je préfère considérer ce séjour comme une première étape dans notre traversée du Pacifique.

 

Départ d’Argentine et entrée au Chili

Nous avons quitté l’Argentine, le 8 décembre, en passant en car la frontière terrestre avec le Chili, entre El Calafate (Argentine) et Puerto Natales (Chili). Le car, très confortable, met environ 6 heures et demie pour faire la liaison entre les 2 villes. A la frontière chilienne, nous descendons du car avec les bagages pour les formalités de douane, puis nous remontons pour rejoindre Puerto Natales, à une demi-heure de la frontière.

L’Argentine est, pour moi, un vrai coup de coeur. Les chutes d’Iguazu, le lac Argentina et le Perito Moreno nous ont offerts des paysages éblouissants. Les argentins se sont révélés des hôtes accueillants et sympathiques. Il est apparu comme le pays le plus sûr. Nous avons mangé une très bonne cuisine, quoique très carnée. Et pour ne rien gâter, avec le taux de change euro-peso argentin extrêmement favorable, les prix des logements et de la nourriture étaient très avantageux. Ma seule déception concerne Puerto Iguazu, qui est apparue comme une ville bien miséreuse, en comparaison avec Foz do Iguaçu. Pour les personnes qui souhaitent visiter l’Argentine, il vaut mieux prévoir de venir avec des euros en poche, car les retraits d’argent sont limités à environ 100 €, avec des frais de près 10 € à chaque fois. Autrement dit, la commission pour changer des euros est bien inférieure aux frais prélevés par les banques pour les retraits de peso. Même avec cette petite difficulté qu’il est possible d’anticiper, l’Argentine est probablement l’un des pays d’Amérique du Sud les plus intéressants économiquement pour des européens. En tout cas, c’est celui qui nous a coûté le moins cher, à l’exception de la Bolivie mais qui n’a pas la même richesse en termes de patrimoine, ni probablement en termes de paysage.

 

Nouvelle actualisation de l’itinéraire

Vous trouverez ici une nouvelle actualisation de notre itinéraire. Il intègre les modifications opérées en cours de parcours (notamment ajout de l’Uruguay).

Pour la seconde partie du voyage, nous renonçons à revenir en transsibérien par la Russie. Les conditions d’obtention du visa russe hors de France semblent toujours aussi compliquées. En effet, il n’est normalement possible de demander un visa pour la Russie que depuis son pays d’origine. Si on fait la demande depuis un autre pays, il est nécessaire de démontrer que l’on dispose d’un droit de résidence supérieur à 90 jours, ce qui ne sera jamais le cas, dans les pays que nous traverserons d’ici là. Certains tourdumondistes parviennent malgré tout à obtenir le visa russe. Mais cela semble trop consommateur de temps et, de toute façon, aléatoire.

En conséquence, nous avons cherché une étape entre Tokyo et Paris pour passer quelques jours de repos avant de rentrer dans la capitale. La Finlande apparaît comme l’option la plus logique et celle qui nous permet d’obtenir des prix optimisés pour les billets d’avion.

L’autre modification concerne la date de retour. Selon cette nouvelle version, nous reviendrions sur Paris début juillet. Cet itinéraire doit encore être travaillé dans les semaines qui viennent pour affiner les détails du parcours en Asie.