Catégorie : Etapes

Sydney

Avec plus de 5 millions d’habitants, Sydney, située sur la côte sud-est de l’Australie dans l’état de New South Wales, est la ville la plus peuplée du pays. Fondée en 1788, elle est également la première colonie européenne en Australie. C’est en ce lieu que James Cook accosta pour la première fois en Australie, en 1770. La ville a connu un essor rapide au XIXème siècle grâce à la découverte d’or dans l’état voisin de Victoria. Dès 1920, la ville compte plus d’un million d’habitants. C’est au cours de la seconde moitié du XXème siècle que la ville s’impose comme le principal centre économique du pays.

La ville est située au sud du tropique du Capricorne. Elle bénéficie d’un climat doux humide toute l’année, les températures mensuelles moyennes oscillant entre environ 12,5°C (en juillet) et 23,5°C (en janvier). Le thermomètre descend que très exceptionnellement sous 0°C.

Bien qu’elle ne soit pas la capitale de l’Australie, Sydney est la ville la plus emblématique du pays et elle jouit d’une renommée analogue à celle des plus grandes capitales internationales. Ce qui frappe quand on se promène dans les villes c’est le caractère cosmopolite de la population et la présence impressionnante de populations asiatiques.

Le centre ville concentre de nombreux immeubles de grande hauteur, qui encadrent avec élégance les bâtiments historiques et officiels de la ville, les églises et les demeures plus anciennes, preuve qu’il est possible d’associer harmonieusement constructions anciennes et modernes. Les couleurs ocre et rouge dominent. La ville est très aérée avec de larges avenues et de très nombreux parcs. Les tours du centre-ville dominent la baie et les quais du quartier des Rocks d’où partent les ferries qui desservent les quartiers et les banlieues plus éloignés. En quittant les quais du centre ville, les ferries passent entre les deux monuments iconiques de Sydney, l’opéra à droite qui semble flotter sur l’eau, et le Sydney Harbour Bridge à gauche, pont en arc métallique inauguré en 1932.

 

10 jours à Bora-Bora

Je ne sais pas pourquoi. J’avais imaginé que Bora-Bora était uniquement un lagon avec une île réduite à sa plus simple expression et dédiée exclusivement au tourisme. Aussi, j’ai été surpris de découvrir une île avec des montagnes (le sommet de l’île, le mont Otemanu, culmine à 727 m), une végétation luxuriante (certains arbres auraient inspiré James Cameron pour le film Avatar), une histoire (l’île a notamment servi de base militaire à l’armée américaine durant la seconde guerre mondiale), une identité culturelle forte et finalement une vraie vie avec une population locale qui dépasse les 10 000 habitants.

Nous avons logé dans une location, ce qui nous a permis d’être davantage en contact avec la population que si nous avions été dans un hôtel. La maison était grande avec une très belle vue sur le lagon. Nos hôtes, Mita et Angèle et leur fille, ont été charmants. Ils nous ont donné de nombreux conseils sur l’île. Et Mita nous a accompagnés en bateau près de la barrière de corail, ce qui restera un grand moment de notre séjour. Il nous a offert du thon qu’il avait pêché. Nous cueillions tous les jours plus de mangues sur les arbres fruitiers du jardin que nous n’étions en mesure d’en manger. Je n’avais jamais mangé de mangues aussi goûteuses et sucrées! Nous avions notre ponton privé qui nous permettait tous les jours de plonger dans le lagon avec masques et tubas.

Tout était réuni pour passer 10 jours inoubliables. Un seul détail a empêché que le tout soit parfait : le temps. Nous savions que ce n’était pas la meilleure période. Et d’une certaine manière, nous avons eu la chance de ne pas avoir à subir un typhon. L’île n’en n’a pas connu depuis 5 ans alors qu’il semblerait qu’auparavant elle essuyait le passage d’un typhon annuellement. Les habitants s’attendent à ce que le prochain soit très puissant. Nous n’avons pas subi de typhon, nos deux premiers jours ont été magnifiques, mais le reste de la semaine a été très pluvieux. Heureusement, il ne pleuvait pas à longueur de journée et nous profitions des accalmies pour plonger dans l’eau. Malgré tout, la fête n’a pas été complète. En particulier, une excursion que nous avions prévu de faire pour découvrir le lagon et ses merveilles sous-marines a dû être annulée à cause d’un orage trop violent.

Malgré un temps pluvieux dans l’ensemble, nous avons adoré l’île.

Alice nageait pour la première fois avec masque et tuba. Elle a appris vite, ce qui nous a permis de sortir quotidiennement pour admirer les poissons qui nagent autour des coraux. Nous allions assez loin dans le lagon. Je tenais la main à Alice en nageant. Plusieurs fois, nous avons vu passer des raies mantas quelques mètres en-dessous de nous.

Emma et moi avons fait une sortie en kayak. Nous avons traversé le lagon pour nous rendre d’Anau au motu (petite île) qui se trouve en face. Le vent a rendu l’aller-retour d’environ 3 km assez ardu. Mais nous avons pris beaucoup de plaisir a pagayé dans le lagon.

Comme je le disais plus haut, l’un des grands moments restera pour moi, le jour où nous avons nagé avec Mita à proximité des coraux de la barrière de Bora-Bora. Ici l’eau est si cristalline que le champ de vision s’étend à plusieurs dizaines de mètres sur 360° ; et partout des coraux colorés et des poissons multicolores. Au moment de rentrer avec le bateau de Mita, un orage venait de l’île. Mita a rapproché le bateau du motu voisin et nous nous sommes tous mis dans l’eau qui était chaude en comparaison de la pluie de l’orage. Nous avons passé ainsi un quart d’heure à discuter dans l’eau tandis que la pluie de l’orage nous tombait dessus. Je n’oublierai pas ce moment magique. Ensuite, Mita a préparé avec un peu de citron quelques bénitiers qu’il avait pêchés. Emma et moi avons goûté. Nous n’avons pas adoré. J’ai trouvé ces coquillages un peu trop caoutchouteux. Mais manger ainsi ce que Mita venait de pêcher était sympa. Alors qu’il jetait les restes dans l’eau, une raie manta s’est approché de nous.

Nous avons fait plusieurs visites de l’île avec la petite Fiat Panda que nous avions louée, en empruntant la seule route qui fait le tour de l’île (1 heure pour un tour complet). Partout, les paysages sont magnifiques, avec d’un côté les montages du centre de l’île et de l’autre le lagon. A certains endroits, la route, bordée de cocotiers, passe à quelques mètres de l’eau…

 

Bora-Bora sous le soleil

Les photos se passent de commentaires. Bora-Bora sous le soleil c’est une merveille.