Catégorie : Etapes

Rapid City, South Dakota

Après une escale d’une heure dans l’aéroport de Chicago qui est l’un des plus grands du Monde, nous avons embarqué dans un petit avion brésilien, un Embraer RJ145, qui peut accueillir au maximum 50 passagers. Ces avions bi-moteurs, sont composés de rangées de 3 passagers ; 2 passagers à gauche du couloir en entrant dans l’avion et un passager à droite.

Nous avons atterri à Rapid City à 14h35, heure locale. L’aéroport de Rapid City est petit. Les revêtements de sol et muraux ont un côté désuet qui m’a donné l’impression que nous avions non seulement changé de pays mais également remonté le temps. La personne d’Alamo qui nous a accueillis et remis les clés de la voiture de location était vraiment charmante. Une dame d’une cinquantaine d’années, le sourire aux lèvres et à la voix claire. Elle était contente de nous annoncer qu’elle nous remettait les clés d’une voiture de catégorie supérieure à notre réservation. De fait, nous avons hérité d’une superbe Volvo V60.

Le soleil brillait mais la température était douce, autour de 25°C avec une légère brise. A l’extérieur de l’aéroport, au volant de la voiture, je découvris pour la première fois des paysages du Dakota du Sud : une belle prairie vallonnée avec très peu d’habitations ou d’espaces cultivés. Rapid City est situé à 976 m. d’altitude, mais rien ne le laisse paraître dans le paysage. Quelques collines un peu plus hautes entourent la ville. Mais rien ne donne à penser que nous sommes aussi hauts au-dessus de la mer. J’ai remarqué que l’on ressent souvent cela aux Etats-Unis : les distances sont si grandes et les plateaux d’altitude si étendus, qu’on a le sentiment d’être dans des plaines.

Après vingt minutes de voiture, nous sommes arrivés à Rapid City. La ville est à l’image de l’aéroport. C’est une petite ville dont on se dit qu’elle devait être quasiment la même il y a 50 ans. Je m’attendais à une ville plus grande. En consultant Internet, je me suis aperçu qu’elle avait moins de 80 000 habitants.

Nous avons plusieurs fois eu le sentiment que les gens étaient surpris de voir des touristes français, un peu perdus dans cette petite ville du Middle West. Dans l’ensemble les personnes que nous avons rencontrées étaient très sympathiques et enclenchaient facilement la discussion. Plusieurs d’entre elles nous ont remercié de venir visiter leur région. J’ai trouvé cet accueil vraiment très agréable et je me suis senti bien dans cette ville.

Toronto, Little Portugal

 

Une semaine à Toronto

Nous sommes arrivés dimanche dernier à Toronto, ultime étape de notre périple au Canada.

Toronto, capitale de l’Ontario, située au bord du lac du même nom, est la ville la plus peuplée du Canada. C’est une ville qui ressemble beaucoup aux grandes villes de la côte est des Etats-Unis, en particulier à New-York qui semble être son modèle. Bâti sur un plan où les rues constituent un quadrillage presque parfait, le centre ville, Dowtown, est constitué d’une multitude de tours vertigineuses. C’est le centre névralgique de la mégapole où se trouvent les tours de bureaux, les grands magasins, les complexes sportifs, les salles de spectacle et également de luxueux immeubles d’habitation. Ce centre ville est traversé d’autoroutes urbaines construites sur des viaducs. A mesure que l’on s’éloigne du centre, les tours se font plus petites et laissent la place à des immeubles de plus en plus petits, qui eux-mêmes laissent la place à des maisons individuelles. Toronto est une ville cosmopolite où les communautés vivent dans des quartiers séparés. Toutes se croisent et se mêlent dans le centre ville.

Toronto marquait la fin de notre voyage itinérant au Canada et nous avions prévu d’y passer une semaine pleine car Elise y a de la famille : une cousine, un oncle, une grande amie… Notre semaine a été encore plus remplie qu’en début de voyage et je n’ai guère eu de temps pour alimenter le blog. Je me rattraperai dans les jours qui viennent car j’ai plusieurs moments mémorables à raconter. La famille d’Elise étant portugaise, nous avons vécu cette semaine dans le quartier portugais de Toronto. Enfin… l’un des quartiers portugais! Celui qui a, semble-t’il, la primauté historique et que l’on nomme Little Portugal. Le nom n’est pas galvaudé! Il est gravé sur le trottoir du quartier, des panneaux accrochés aux lampadaires marquent le territoire, au moins une boutique sur deux est portugaise, les portugais sont partout… Cette semaine, nous avons d’ailleurs plus pratiqué le portugais que l’anglais. L’ambiance est vraiment saisissante. Nous prenions tous les matins notre petit-déjeuner dans l’une des boulangeries-pâtisseries du quartier. Tout le monde y parlait portugais. Certains immigrés portugais parlent à peine quelques mots d’anglais tellement ils sont immergés dans un environnement qui donne le sentiment d’être au Portugal.

Little Portugal jouxte Little Italy et Chinatown. D’autres communautés vivent dans d’autres quartiers. Par exemple, je n’avais jamais vu autant d’hommes portant des turbans et de femmes portant des saris ou des vêtements semblables. Je suppose qu’il s’agissait d’indiens ou de pakistanais.

Nous avons été extrêmement bien accueillis par la famille et les amis d’Elise. Nous avons été invités à déjeuner et dîner, pratiquement toute la semaine et nous avons logés chez des amis de Licinha, la cousine d’Elise. Je profite de ce message pour dire un grand merci à tous : Licinha et Paulo, Rui et Gabriel, leurs enfants ; Vitor et Susana, Gonçalo, leur fils ; Goretti et Paulo.

Je posterai quelques articles dans les jours qui viennent au sujet de Toronto et sa région.