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São Paulo

L’aire urbaine de São Paulo compte plus de 20 millions d’habitants. Avec New-York et Mexico, elle fait partie des 3 aires urbaines les plus importantes du continent américain. São Paulo est la capitale économique du pays.

Le paysage urbain est constitué d’un très grand nombre de tours, généralement d’une vingtaine d’étages, regroupées par ensembles. Elles sont généralement suffisamment espacées les unes des autres pour ne pas se faire d’ombre entre elles. Même si ces tours correspondent à des habitations de niveaux variés, dans l’ensemble, elles présentent un très bel aspect. Beaucoup d’entre elles semblent accueillir des logements plutôt haut de gamme.

Le centre ville compte lui-même un très grand nombre d’immeubles de grande hauteur, mais la densité est beaucoup plus forte. Contrairement à ce qui est souvent la règle dans les grandes villes, le centre n’est pas la partie la plus cotée.

La ville dispose d’un métro étendu. Nous l’avons pris à quelques reprises. Il est pratique et bien entretenu. Malheureusement, il souffre du même mal que le métro parisien : il est très emprunté et apparaît insuffisant pour absorber le flot des voyageurs dans des conditions satisfaisantes. Nous avons fait pratiquement tous nos trajets debout.

En sous-sol, c’est chargé. Mais en surface c’est pire encore. La ville croule sous les embouteillages. Le premier jour, nous avons emprunté une ligne de bus touristique pour découvrir les principaux centres d’intérêt du centre ville. Malheureusement, le bus avançait très lentement du fait du trafic et a mis finalement plus du double du temps prévu.

Heureusement, les paulistas ont la chance de jouir de très beaux espaces verts qui sont des lieux de calme au coeur de la mégalopole.

Nous n’avons pas ressenti d’insécurité dans les rues. Nous avons pris le métro, marché dans les rues du centre ville, sans prendre davantage de précautions que ce que nous faisons à Paris. São Paulo présente des statistiques de sécurité bien meilleures que dans les autres villes du pays. Je ne sais dire, si c’est une prudence plus élevée que dans les capitales européennes ou l’existence d’un risque supérieur, mais on constate que les mesures de sécurité prises par les particuliers sont bien plus importantes qu’en Europe. Ainsi, de nombreux immeubles ou maisons sont entourés de murs d’enceinte, de fils barbelés, de clôtures électriques, de caméras de surveillance… Lorsque nous étions à São Paulo, il s’est également produit un événement lorsque nous rentrions un soir. De l’autre côté de l’autoroute, un important contingent de policiers faisaient des contrôles, provoquant plusieurs kilomètres de bouchons sur la voie d’en face. Nous apprîmes le lendemain qu’un échange d’armes à feu s’étaient produits et avaient justifié ces mesures de contrôle exceptionnelles. Les automobilistes semblent être restés bloqués dans leurs véhicules presque la totalité de la nuit.

Pour notre part, nous avons passé des jours heureux et reposants dans cette grande cité brésilienne. La famille a été charmante. Elle nous a fait découvrir la ville. Nous sommes également allés en bord de mer à Santos. Et puis, nous avons profité d’une qualité gastronomique que nous n’avions plus connue depuis plusieurs mois. Nous avons notamment goûté plusieurs spécialités : la feijoada brésilienne (plat traditionnel à base d’haricots, riz, viande de porc…), le pão de queijo (pain au fromage), le rodízio (viandes grillées à la brésilienne)… le tout arrosé de caïpirinha…

 

La Paz, vue d’en haut

La Paz

La Paz est la capitale administrative de la Bolivie : c’est le siège du gouvernement national. L’agglomération compte plus de 2 millions d’habitants. La ville est située à 3600 m d’altitude. Elle est entièrement entourée de montagnes. Le site donne l’impression d’un chaudron bouillonnant. L’altiplano, qui entoure la ville, est une région de hauts plateaux situés à 4000 m d’altitude. Par beau temps, les sommets enneigés qui culminent à plus de 6000 m forment un cadre féérique. La ville a bâti un réseau de téléphérique qui permet aux habitants de se rendre aisément d’un quartier à l’autre. La vue depuis les hauteurs de la ville et depuis le téléphérique est fascinante. Malheureusement, lorsque l’on redescend à la hauteur des trottoirs, les choses sont bien différentes. La ville est bruyante, grise, sale. Certaines constructions modernes sont de vrais attentats à l’encontre des bâtiments historiques qu’elles écrasent par leurs dimensions.

Je n’aime pas critiquer les villes. J’essaye toujours de trouver des aspects positifs. Mais je dois dire que ce que nous avons vu de La Paz ne me permet pas d’identifier de réels aspects positifs. Le site est magnifique. Mais ce que la ville est devenue est effrayant. Il faudrait une politique extrêmement volontariste pour transformer ce qui existe : interdire les véhicules qui sont de vraies épaves (et malheureusement, c’est presque la majorité du parc automobile et de bus), lancer une grande campagne de rénovation urbaine, faire la place belle aux architectes! Idéalement, interdire l’usage du klaxon en ville… mais là je vais sans doute trop loin! Malheureusement, il faudrait sûrement de l’argent qui fait défaut au pays pour entreprendre une telle rénovation.

Ceci étant, nous étions dans un quartier moins désagréable, où sont situées de nombreuses ambassades, notre appartement était très confortable et la personne qui nous le louait était extrêmement sympathique.