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Préparation 7 : les écoles (suite)

Dans mon article précédent sur le sujet, j’avais évoqué les deux formules d’inscription possibles au CNED (cours par correspondance) : l’inscription réglementée, l’inscription libre. Pour rappel, il existe deux différences. Dans la première formule, le CNED procure « un certificat de scolarité et un avis d’orientation en fin d’année » tandis que dans la seconde formule, il transmet uniquement « une attestation ». La première formule est gratuite alors que la seconde est payante. Les supports pédagogiques sont les mêmes et nous bénéficions normalement des mêmes services (corrections, évaluations…).

Finalement l’académie n’a pas donné son accord pour une inscription réglementée. Ils ont beaucoup tardé à répondre, en donnant des informations peu claires voire contradictoires, jusqu’au jour où la sentence est tombée. Il semble que notre cas de figure ne soit pas pris en compte par l’Education Nationale. Nous avons donc procédé à des inscriptions libres qui nous reviennent chacune à 800 €. Petite entaille dans le budget initial. Heureusement, nous avons prévu une réserve assez conséquente pour gérer les imprévus pendant le voyage ou au retour.

Nous avons reçu les documents papier pour Alice qui suivra les cours du CE2. Le total pèse environ 7 kg!

Les carnets de bord, étalés sur la partie droite de l’image, constituent le principal support pédagogique. Ils permettent d’organiser le temps d’étude pour l’ensemble des disciplines et sont décomposés en 8 modules, chaque module correspondant à 1 mois de cours. Chaque module comprend 4 semaines, elles-mêmes décomposées en 8 ateliers (de 2h à 3h). A première vue, ces documents sont très plaisants à utiliser et structurent réellement l’enseignement. Ils sont complétés par deux recueils de documents, au centre de l’image, par des vidéos et d’autres supports disponibles sur le site du CNED. Les carnets de progrès, l’éventail en haut à droite sur l’image, sont des fascicules qui permettent de mesurer les progrès de l’enfant. Enfin, il reste les évaluations, elles-mêmes décomposées en 8 modules (+2 modules pour la langue vivante choisie, en l’occurrence l’anglais), qui sont des documents à compléter par l’élève et à envoyer aux professeurs pour correction. Tous ces documents sont disponibles au format PDF sur le site du CNED. Pour éviter de nous alourdir inutilement, nous envisageons de prendre au format papier uniquement les évaluations. Cela nous évitera de les imprimer. Le poids est ainsi ramené à un niveau raisonnable : environ 2 kg, qui diminuera au fur et à mesure. Les évaluations seront scannées ou prises en photo et envoyées par mail pour correction.

A première vue, la somme de travail est très importante (864 heures pour les apprentissages, donc hors évaluations). Ceci étant, les professeurs et le personnel du CNED nous ont indiqué que le contenu était plutôt plus riche que ce qui est généralement enseigné dans un établissement lors d’une année de CE2. Il est trop tôt pour savoir comment nous allons appréhender ce volume de travail. Je pense que nous allons essayer d’étirer l’année scolaire en commençant en août et en ne faisant pas de pause au moment des vacances scolaires du calendrier français.

Pour Emma, qui suivra les cours de la 5ème, nous avons choisi de retenir l’option tout numérique. Nous n’avons pas encore eu le temps de prendre connaissance des supports pédagogiques.


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Préparation 12.1 : Assurances

Durant un congé sabbatique, on continue de bénéficier de la couverture Assurance Maladie. Celle-ci s’étend aux pays de l’Union Européenne et à la Suisse. Mais hors Union Européenne, seuls les frais relatifs à des soins médicaux d’urgence et imprévus peuvent « éventuellement » être pris en charge par l’Assurance Maladie et uniquement lors du retour en France.

Les cartes de crédit permettent généralement de bénéficier d’une couverture complémentaire incluant notamment le rapatriement en cas de nécessité. Mais ces assurances ne sont plus applicables au-delà de 90 jours passés à l’étranger.

Pour un voyage de longue durée hors d’Europe, il est donc absolument nécessaire de souscrire une assurance spécifique. Le site tourdumondiste.com a dédié un article qui recense les offres existantes. Evidemment, les informations méritent d’être vérifiées directement auprès des assureurs car les conditions évoluent régulièrement.

Pour comparer les différentes offres, il faut examiner à la fois le volet assistance et le volet assurance. L’assistance recouvre toutes les prestations offertes par la compagnie d’assurance en cas de survenance d’un événement imprévu (avances sur frais médicaux, hospitalisation, rapatriement, transport, interprète, avances pour frais d’avocat ou cautions…) tandis que l’assurance détermine les frais qui peuvent être remboursés (frais médicaux, frais d’hospitalisation, vols de bagages, frais d’avocats…). Parfois, il n’est pas aisé de faire la distinction entre les deux notions. Certains contrats offrent de bons niveaux de remboursement mais sans avances de frais, tandis que d’autres contrats prévoient des avances qui doivent in fine être remboursées par l’assuré. Selon les sujets et selon les situations personnelles, il peut être préférable de privilégier l’un ou l’autre des aspects du contrat.

Toutes les assurances offrent les mêmes garanties principales mais avec des montants qui diffèrent : prise en charge des frais médicaux et des frais d’hospitalisation, frais de rapatriement si nécessaire, une couverture Responsabilité Civile… D’autres garanties, pas systématiques, peuvent venir s’ajouter : assurance bagages, retour anticipé, capital décès, capital invalidité, frais de recherche et secours, assistance juridique, couverture des frais médicaux en cas de retour en France… Chacun doit évaluer l’importance de chacune de ces garanties selon sa situation personnelle. Par exemple, les frais de recherche et secours sont appropriés pour les personnes qui partent à l’aventure en mer ou en montagne, mais sont secondaires pour les personnes qui font des voyages moins risqués. Pour ma part, ce sont vraiment les garanties que je qualifie de principales qui ont guidé mon choix. 3 assurances avaient retenu mon attention (Chapka, AVI, Assur Travel). Nous avons finalement souscrit l’assurance Chapka qui présentait sur le papier le meilleur rapport qualité-prix. Je dis « sur le papier », car il est difficile de savoir à l’avance comment se comportera la compagnie d’assurance en cas de problème. Bien sûr, on peut essayer de lire des avis sur Internet. Mais j’ai un doute sur la fiabilité car les expériences vécues peuvent être ressenties très différemment selon les individus. Et heureusement, de tels retours d’expérience ne sont pas si nombreux.

Il est un dernier point qu’il me semble utile de mentionner. Pour la plupart des assurances, le coût est nettement surenchéri pour les Etats-Unis et le Canada où les frais de santé peuvent être très élevés. Etant donné que notre voyage commence par ces deux pays, nous sommes couverts par l’assurance 90 jours incluse avec les cartes de crédit (Visa Infinite et MasterCard World Elite). Nous avons donc exclu ces deux pays de l’assurance Chapka.


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Préparation 11 : mise en vente ou stockage des affaires

Nous venons de consacrer deux week-end consécutifs à faire des cartons. Et nous n’avons pas terminé. J’avais oublié combien ce travail pouvait être long et harassant! Ce sera le 4ème déménagement de ma vie d’adulte. Et chaque fois, je me dis que nous conservons trop de choses inutiles. Et plus nous disposons d’espace, plus nous stockons.  Heureusement, cette fois-ci nous louons notre maison en meublé et nous n’avons pas à déménager les meubles, ni la vaisselle, ni les appareils électro-ménagers. Ce n’est donc pas un déménagement complet. Mais, même ainsi, la tâche reste conséquente. J’avais largement sous-estimé le temps à y consacrer. Notre maison est bien rangée, si bien rangée que les visiteurs ont parfois l’impression d’une maison vide. Mais lorsque nous avons commencé à sortir les objets, les livres, les disques, les DVD, les papiers, les documents, les jouets, les jeux, les souvenirs, qui se cachaient, dans les armoires, les penderies, les commodes, les bibliothèques, le cagibi, les tiroirs, les meubles du salon, le garage, la cabane de jardin, etc. nous avons eu l’impression que nous n’arriverions jamais au bout!

Pourtant, nous avions anticipé depuis 2 mois en faisant un près tri. J’ai revendu quelques objets (appareils photos argentiques, disques vinyle…) et quelques documents improbables jaunis par le temps (billets de concerts des années 90 et 2000). Elise a revendu quelques vêtements. Nous avons quand même récupéré quelques centaines d’euros. Nous avons donné aussi : des jouets, des jeux, des vêtements d’enfants, des vêtements d’adultes… Plusieurs sacs de livres, de vêtements, de peluches, de jouets, d’objets divers attendent encore dans le garage d’être remis à des associations de bienfaisance. Et nous avons jeté. Beaucoup! Des meubles cassés, des lampes cassées, des papiers devenus inutiles, des objets en trop mauvais état pour être même donnés, des planches, des matériaux de construction devenus inutilisables… Des sacs, des dizaines de sacs ont ainsi été extraits de cette maison qui paraissait si vide! Sans parler des gros objets évacués par les encombrants… Il nous restera quand même entre 80 et 100 cartons à déménager.

C’est un travail conséquent mais qui contribue à la préparation au voyage. Faire le vide. Au sens littéral comme au sens figuré. Se débarrasser de tous ces objets inutiles qui encombrent l’espace et l’esprit. S’alléger. S’alléger pour voyager. Se libérer. Partir l’esprit tranquille, avec le sentiment d’avoir accompli un grand ménage dans ses affaires et dans sa vie.

 


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