Étiquette : Avant le départ

Préparation 10 : location de la maison

Comme j’ai eu l’occasion de l’écrire dans un précédent article (ici), nous avons préféré mettre notre logement en location plutôt que de le vendre pour financer notre voyage. Ainsi, nous saurons où nous logerons quand nous rentrerons. Cela fait un soucis de moins au retour. Un soucis de moins… en fait, pas tout à fait! Mettre sa résidence principale en location a plusieurs conséquences : il faut s’informer sur les conditions de la location, sur les revenus potentiels et les charges à déduire, rechercher et sélectionner un ou plusieurs locataires, il faut souscrire une assurance spécifique, résilier un certain nombre d’abonnements, retirer ses affaires personnelles et donc faire deux déménagements (un à l’aller, l’autre au retour), faire un inventaire de ce qui est laissé dans le cadre de la location, signer un bail, penser à le résilier le moment venu, réactiver les abonnements au retour…

Bien sûr, nous avions l’option de laisser la maison vide pendant un an. Mais cette option représente une perte de revenus importante. Par ailleurs, laisser une maison inhabitée pendant une si longue période présente d’autres inconvénients : risque de cambriolage, risque de sinistre non détecté à temps, nécessité de trouver une personne pour l’entretien minimal du jardin ou l’arrosage des plantes…

Nous avons donc pris notre décision assez rapidement et intégré une estimation préliminaire des revenus attendus dans notre budget global.

Quatre options existaient pour la mise en location : la location en meublée, la location vide, la location saisonnière, la location sans bail.

Location sans bail

Louer sans bail est très risqué. Car il n’existe aucun recours possible si le locataire ne paye pas son loyer ou s’il refuse de quitter le logement à la date convenue. Nous avons donc d’emblée écarté cette hypothèse.

Location vide

Normalement, la location d’un logement vide donne lieu à un bail de trois ans. La loi donne la possibilité de réduire la durée minimale à un an. Mais pas en-deçà. Dans notre cas, notre absence étant d’une durée légèrement inférieure à un an, cette option n’était pas envisageable. Ajoutons que louer un logement vide signifie faire deux déménagements complets, c’est-à-dire avec les meubles et l’électro-ménager. Le coût de ces déménagements et éventuellement du garde-meubles peut donc entamer une part significative des revenus générés par la location.

Location saisonnière

C’est la location type Airbnb. C’est l’option qui permet de générer les produits locatifs par jour les plus importants. Toutefois, il faut garder à l’esprit que le nombre de nuits louées dans une année ne peut dépasser 120. Par ailleurs, il faut aussi prévoir le coût de gestion lié aux entrées et sorties des locataires. Finalement, cette option n’était pas adaptée à notre situation, notre absence étant d’environ 11 mois.

Location en meublée

La location en meublée est donc l’option que nous avons choisie. La durée du bail est librement consentie entre le propriétaire et le locataire.

Agence immobilière

Au mois M3, nous avons fait appel à une agence immobilière (celle qui nous avait vendu la maison!) pour confirmer la faisabilité de notre projet de location et le montant possible du loyer. Vivant dans une commune avec deux écoles supérieures et notre période d’absence correspondant à une année scolaire, l’agence nous a confirmé qu’il n’y aurait pas de difficulté à trouver des étudiants intéressés par une co-location.

Nous avons confié un mandat à l’agence qui a commencé à rechercher des locataires en juin (mois M6). Aucune annonce n’avait encore été publiée, que déjà plusieurs candidats s’étaient manifestés. Nous avons ainsi signé très rapidement un bail pour une durée de 11 mois (de début août 2018 à fin juin 2019).

Assurance

Il faut penser à transformer son assurance habitation en assurance PNO (propriétaire non occupant). L’opération s’est faite sans difficulté avec notre assureur habituel. Il faut également penser à résilier les éventuelles assurances Responsabilité Civil spécifiques, contractées pour les enfants.

Abonnements

Mettre en location son logement, implique de résilier un certain nombre d’abonnements (électricité, eau, gaz…). En accord avec les locataires, nous avons fait le choix de conserver notre abonnement Internet/Télévision et de l’intégrer dans les refacturations. Nous avons conservé à notre charge, le contrat d’entretien de la chaudière à gaz.

Résiliation du bail

Si la durée du bail est inférieure à 1 an, la résiliation est automatique.

En revanche, si la durée du bail est égale à 1 an, il est nécessaire d’informer le locataire avec un préavis minimal de trois mois. A défaut, le renouvellement du bail est automatique.

 


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Préparation 9 : les passeports, visas et permis internationaux

Pour voyager en Europe, la Carte Nationale d’Identité est généralement suffisante.

En revanche, le passeport est nécessaire dès que l’on quitte le continent européen. Détenir un passeport valide est une condition nécessaire mais pas toujours suffisante pour entrer dans un pays! Certains pays exigent, par exemple, que le passeport soit valide au moins six mois après l’entrée dans le pays. D’autres pays requièrent l’obtention d’un visa. Enfin, pour les cas les plus compliqués, le visa nécessite de produire de nombreuses pièces administratives (formulaire, invitations, billets d’entrée et de sortie, adresses des lieux de résidence, justificatif de ressources, attestation de vaccination, etc.), de laisser le passeport aux autorités du pays concerné (lequel passeport doit avoir dans certains cas 2 pages vierges accolées).

Pour s’éviter des montées de stress inutiles, l’anticipation est une nouvelle fois notre meilleure amie.

Passeport

Etant donné que le passeport est la pièce maîtresse pour voyager, il faut commencer par vérifier suffisamment tôt que l’on dispose d’un passeport avec une date de validité  postérieure de 6 mois à la fin du voyage et avec suffisamment de pages vierges. Pour ma part, j’ai fait cette vérification dès le mois M2. Si le passeport a une date de validité suffisante mais pas suffisamment de place, il est possible de le faire remplacer gratuitement par un passeport vierge (je vous invite à consulter le site de l’administration pour plus de détails).

Pour savoir quels sont les pays exigeant un visa, je vous invite à consulter l’article écrit par tourdumondiste.com et pour plus de sécurité vérifier les conditions actualisées en temps réel sur le site de la Diplomatie française.

Vous constaterez que le passeport français permet de voyager librement dans de nombreux pays. Pour quelques autres pays il suffit de le compléter avec un visa obtenu par voie électronique (Etats-Unis, Canada, Australie…) ou à l’entrée dans le pays. Finalement, en-dehors de l’Afrique, peu de pays posent des conditions strictes à l’entrée en demandant l’obtention d’un visa papier avant l’arrivée.

Dans notre parcours, deux pays nous posent de réelles difficultés : la Chine et la Russie. Pour ces deux pays, la demande de visas touristiques (valables 30 jours) ne peut être faite plus de 3 mois avant l’entrée dans le pays. Etant donné que ces deux pays se situent à la fin de notre tour du Monde, nous devrons faire les demandes de visas lorsque nous serons à l’étranger. Et cela complique beaucoup les choses. A tel point que si j’avais identifié cette difficulté, j’aurais probablement choisi de commencer le tour du Monde, en partant vers l’est (en dépit des avantages de voyager vers l’ouest pour les questions de décalage horaire). En effet, il est beaucoup plus simple d’obtenir un visa dans son pays d’origine que dans un pays étranger. Les raisons sont multiples : pas de problème pour laisser le passeport une ou deux semaines à l’ambassade ou au consulat du pays concerné ; pas de contrainte de temps alors qu’en voyage rester coincé deux ou trois semaines dans une ville sans l’avoir voulu peut être pénible ; moins de difficultés pour expliquer la démarche aux administrations étrangères qui peuvent être réticentes à délivrer un visa à un ressortissant qui est de passage dans un autre pays ; facilité de communication ; facilité à obtenir des documents administratifs complémentaires…

A ce stade, le problème n’est pas vraiment résolu. Nous imaginons demander le visa chinois depuis l’Australie, où l’immobilisation du passeport devrait poser moins de difficulté et où la communication devrait être plus aisée (en comparaison de l’Asie du Sud-Est). Nous hésitons à demander le visa russe à Pékin (d’où part le transsibérien) ou au Japon (où l’immobilisation du passeport sera moins problématique). Il faut noter que les sites de la diplomatie russe ont tendance à dire qu’il n’est pas possible d’obtenir un visa russe en-dehors de son pays d’origine (sauf si on dispose d’une autorisation de résidence dans ledit pays supérieur à 6 mois). Donc sur le papier, le challenge pour obtenir le visa russe semble relevé! A ce titre, nous sommes preneurs de tous les conseils et retours d’expérience. Merci de vos commentaires!

Je complèterai cet article ultérieurement sur les sujets spécifiques des visas chinois et russe quand nous disposerons d’un retour d’expérience.

Permis International 1

Etant donné que nous envisageons de louer des véhicules dans certains pays, sans savoir précisément lesquels, nous avons décidé de nous procurer des permis internationaux. La procédure est simple. Elle est décrite ici. Mais la demande se fait exclusivement par correspondance et le délai d’attente peut être très long : le site annonce qu’il est au minimum de 11 semaines. Dans notre cas, l’attente a été beaucoup moins longue. Moins d’un mois! L’administration continue de progresser et nous réserve parfois de belles surprises. J’avais mis les deux demandes de permis dans la même enveloppe pour avoir un traitement simultané et j’avais joint un mot aimable décrivant notre projet et sollicitant un traitement compatible avec notre date de départ. Peut-être ce courrier a-t’il été utile?

Tous ces documents recouvrant une importance particulière pour voyager en toute sérénité, il est fortement recommandé d’en conserver des copies électroniques sur des supports transportables (clé USB, disque dur…) ainsi que sur des supports distants (cloud). Cela permettra de faire face plus facilement en cas de perte ou de vol. Pour le sujet des sauvegardes, je vous renvoie à un futur article dédié au sujet.


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Préparation 8.3 : les réservations

Réservation des logements

La réservation des logements a deux avantages : libérer du temps libre sur place, choisir des logements adaptés au budget défini. Comme pour les avions, selon les lieux et les périodes, les réservations peuvent être faites plus ou moins tardivement. Sur certaines destinations où les biens sont rares (par exemple, Patagonie), très touristiques (Polynésie, Ile de Pâques), il est préférable d’anticiper fortement. Pour d’autres destinations, l’urgence n’est pas la même.

Dans l’ensemble, nous avons opté pour la plateforme Airbnb quand c’était possible et quand le séjour prévu était d’au moins 3 ou 4 jours. Cela permet de bénéficier d’un logement avec des équipements ménagers pour laver le linge et pour cuisiner. Pour des durées plus courtes ou des destinations où Airbnb est peu présent, ou encore pour se faire une petite folie, nous nous tournerons plutôt vers Booking.com.

Rien de bien original donc! Simplement le constat qu’Airbnb s’impose de plus en plus comme la solution idéale en termes de rapport qualité-prix.


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