Las Vegas, Nevada

Nous avons quitté l’Utah et après une très brève incursion dans le Colorado, nous sommes entrés dans le Nevada. Nous y avons découvert de nouveaux paysages peuplés de cactus et de Joshua trees. Après une heure et demie de route dans le désert, nous avons aperçu les tours de Las Vegas.

A mi chemin entre l’Utah et la Californie, Las Vegas, seule ville importante de la zone est une étape traditionnelle pour les personnes qui font un périple dans les parcs de l’Utah et de l’Arizona. La ville, mondialement connue pour ses casinos et ses hôtels extravagants, attire des dizaines de millions de touristes par an. Pour nous, il s’agissait d’une étape repos, de 3 nuits… repos, c’est-à-dire sans randonnées, ni visites. Les hôtels sont traditionnellement peu chers pour la qualité proposée. Nous avons choisi un hôtel du centre ville, sur le Strip (portion de Las Vegas Boulevard où se concentrent les grands hôtels et les casinos) : Treasure Island. Il se trouve dans la portion nord du Strip, à proximité du célèbre Mirage.

Nous sommes arrivés tôt à l’hôtel et nous avons eu la chance de pouvoir disposer de la chambre immédiatement. Depuis notre chambre, nous avions une vue sur la tour Trump qui ressemble à un lingot géant. Le décor était planté! Finalement la chambre était bien mais pas exceptionnelle. Nous avons eu des chambres plus grandes et au moins aussi joliment décorées à Rapid City, Page ou Saint-George. Ceci étant la proximité du Strip nous permettait de sortir nous promener pour explorer les autres grands hôtels.

Las Vegas est une ville de démesure, d’excès. Les hôtels sont gigantesques. Le Venetian a lui seul compte 7050 chambres! Beaucoup de choses sont de mauvais goûts. Beaucoup de personnes semblent se perdre dans les salles de jeux jusqu’à y laisser leur vie. On y croise des femmes habillées outrageusement, des hommes et des femmes aux comportements débridés et vulgaires, des personnes déguisées dans la rue qui vendent leur image pour quelques sous, quelques paumés et drogués qui errent dans les rues ou sont vautrés sur les trottoirs.

Las Vegas est excessive, l’argent coule à flots. Rien ne semble interdit. Les gens fument à l’intérieur des hôtels. L’alcool et le sexe sont partout. Les odeurs de cannabis flottent dans les rues. Personne ne semble s’offusquer de rien. Les lumières des néons et des machines à sous scintillent de mille feux, ce qui est une monstruosité pour l’environnement. Le bruit envahit les halls d’hôtels et les casinos. On entend parler toutes les langues de la Terre. Cette ville a l’allure d’un défouloir géant.

Malgré tout ceci ou précisément pour toutes ces raisons, Las Vegas mérite d’être vue. C’est une vraie curiosité qui met en lumière de nombreux travers de l’âme humaine.

Nous sommes sortis une fois dans la journée pour renouveler un peu la garde-robes des filles dans l’un des outlets de la ville. La chaleur était suffocante avec des températures dépassant les 44°C à l’ombre. Nous ne sommes plus sortis en journée. Après le coucher du soleil, les températures étaient plus supportables. C’est donc le moment que nous choisissions pour nous promener sur le Strip et visiter les hôtels du Strip. J’ai fait quelques photos que je publie dans un autre article. Etant donné que tout est démesuré, on ne se rend pas compte des distances. L’emprise du Casear’s Palace sur le Strip fait à elle seule plus de 500 mètres. Par ailleurs, ces hôtels sont des labyrinthes dans lesquels il est très compliqué de s’orienter. Sans s’en rendre compte, les deux soirs où nous sommes sortis à Las Vegas, nous avons marché plus de 10 kilomètres. La journée nous ne faisions pas de randonnée. Mais les distances faites le soir étaient au moins aussi importantes. Sauf que nous marchions sous les néons, entre les lumières des casinos, la musique des hôtels et le bruit des machines à sous. Pas sûr que nous nous soyons tant reposés que cela au final!

7 commentaires

  1. J’avoue que cela me laisse très perplexe, sans mots en fait … sentiment d’artificialisation à outrance, de plagia, illusion, plaisir sans désir, ca repose sur l

  2. parti trop vite – ça repose (l’économie de la vile) sur la faiblesse et la dépendance à ses pulsions. Je suis sans jugement moral en disant cela. Ca doit forcément procédé d’un équilibre quelque part. Ca me facsine et ça me rend triste.

  3. jacques.lauret@numericable.fr

    28 septembre 2018 at 09:32

    Tu parles de démesure, c’est tout à fait ce qui caractérise ‘Las Vegas’. A ce propos, une question : existent-ils toujours les tigres blancs qui se pavanent dans leurs vitrines de verre dans le hall de l’hôtel ‘Mirage’ ?
    C’est vrai qu’à Las Vegas on ne se repose pas. Heureusement, après cela vous aller goûter la brise de la côte Pacifique.
    Bonne route
    Jacques

  4. Pour moi c’est évident qu’un voyage dans l’ouest américain sans une escale à Vegas n’est pas envisageable ! Déjà par curiosité car qui n’a pas entendu parler du Ceasar Palace à cause de Céline DION, des casinos, des Wedding Chapel, des magasins de prêteurs sur gage ( clin d’oeil à ceux qui regardent Pawn Stars sur la 17 )…..
    Pour ma part j’ai trouvé cela sympa d’avoir accès à tous les hôtels sans avoir besoin de montrer patte blanche ( au niveau sécurité cela m’a interpellée ). Nous l’avions fait la nuit. Quelle ambiance ! Quel contraste aussi entre le strip et le vieux Vegas que nous avions vu de jour ! Là je n’aurais pas aimé y déambuler de nuit.
    Nous ne nous sommes pas laissés tenter par le jeu et cela a surpris beaucoup de nos amis , mais non ça ne nous disait rien ( pas par radinerie ) et quand on rentrait à l’hôtel ( Excalibur ) nous préférions vite trouver le calme des étages et de notre chambre.
    Bon souvenir de cette escale.

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