Il suffit de regarder la liste des articles pour comprendre que le principal attrait du voyage au Cambodge réside dans la visite d’Angkor, qui est probablement l’un des sites les plus impressionnants que j’ai eu l’occasion de visiter. Je souhaite à chacun d’avoir un jour le bonheur de découvrir ces ruines merveilleuses.

En-dehors d’Angkor, j’avoue avoir été déçu. Le pays est très sale. Les routes sont longées d’interminables amas de détritus. Les plastiques volent partout jusque dans les champs. Personne ne semble s’en émouvoir n’y faire le moindre effort pour limiter cette contamination du paysage. Bien sûr le pays est pauvre. Mais cela n’explique pas tout.

Si le pays a connu une croissance importante depuis une vingtaine d’années, les richesses produites sont probablement très mal réparties. En effet, partout, le dénuement des populations atteste de la pauvreté qui règne encore dans le pays.

Les cambodgiens sont peu souriants. Sans doute que l’histoire qu’ils ont vécue depuis les années 70, la situation politique du pays et la misère qui persiste expliquent largement ce désespoir qu’on lit souvent sur leurs visages.

Malgré tout, je pense que les conditions de vie s’améliorent progressivement. Des efforts semblent faits pour assurer une éducation minimale aux moins de vingt ans qui représentent plus de 40% de la population et l’avenir du pays.