Mois : mars 2019

La pêche à l’espadon, monument sur la plage d’Ao Nang

Ça faisait longtemps ….

Comme l’indique le titre, je n’étais pas revenue par ici depuis un moment et je sais – oui, oui, je sais – que j’ai manqué à certains lecteurs (lectrices).

Bref, de l’eau a coulé sous les ponts depuis mon dernier billet, et surtout, nous avons découvert plein d’autres pays et cultures. Je vais donc tenter de faire un bilan, non exhaustif, de ces derniers mois… pour commencer, et au risque de casser certains « mythes », je dois dire que j’ai été surprise par certaines découvertes. Je m’explique, alors que je pensais que les australiens étaient les gens les plus cools de la planète (you know, « aussie guys », tout ça, tout ça …) eh ben que nenni ! On ne peut pas dire qu’ils soient franchement désagréables mais alors, pour le sourire, tu repasseras 😉

Au contraire, les argentins que je pensais être un tantinet hautains et imbus de leurs belles personnes – car il faut bien avouer qu’ils sont d’une élégance à toute épreuve – se sont avérés être un des peuples les plus charmants d’Amérique latine. Buenos Aires m’a envoutée, j’ai adoré cette ville et le magnétisme qui s’en dégage. Bon, il faudra juste que quelqu’un leur dise que leurs trottoits sont en piteux état et que marcher dessus s’avère un véritable parcours du combattant !

Et puis, comme certaines choses ne changent jamais totalement et que je vois d’ici vos mines déconfites après le choc de mes révélations précédentes, je m’en vais vous rassurer : derrière chaque brésilienne se cache parfois – souvent – un brésilien (ceux qui savent, savent). Mais bon, on s’en fiche après tout, parce que ces gens-là donneraient la pêche à n’importe qui. Je ne suis peut-être pas très objective les concernant mais, quand-même, quoi ! Ils sont toujours heureux, d’ailleurs ne dit-on pas que Dieu est brésilien, même si le pape est argentin (oui alors ça c’est un autre sujet, mais bon, pas sûre qu’ils arrivent un jour a digérer cet affront).

Nous avons encore visité des pays incroyables, aussi beaux, voire plus, que ce que je m’étais imaginé. J’ai une pensée particulière pour l’Ile de Pâques et ses moais époustouflants, mais par pitié, il faut leur dire aux pascuans de bien vouloir enfermer leurs volatiles parce que moi, j’ai vécu le martyre là-bas ! Pour ceux qui me connaissent -attention, je vais vous livrer de l’information importante, du très lourd – je suis ornithophobique (oui, j’ai peur de tout ce qui a des plumes pour faire simple) et donc, j’ai vécu également un calvaire sans nom en Australie qui regorgent d’espèces de volatiles en tous genres, énormes qui plus est (ce ne serait pas drôle sinon).

Voilà, je vous ai fait un petit tour, ironique bien entendu – enfin, pas en ce qui concerne ma phobie des oiseaux, ça c’est vrai malheureusement ! – et vous laisse vous régaler des dernières photos de l’époux qui expriment visuellement toute la beauté de notre périple..

A bientot 😉

 

Ao Nang

Ao Nang est une station balnéaire de la province de Krabi qui compte moins de 10.000 habitants. Sa situation géographique en a fait un lieu de départ important pour visiter les îles de la mer d’Andaman et la baie de Phang Nga. La ville est entourée de montagnes qui semblent émerger du sol et sont recouvertes d’une végétation dense. Certaines sont des falaises qui tombent à pic au-dessus de la mer. La mer d’Andaman est elle parsemée de pitons rocheux similaires qui semblent jaillir des eaux. Les paysages sont éblouissants.

Nous avions choisi Ao Nang, pensant que la ville serait tranquille avec moins de touristes que dans la péninsule de Phuket. Il est difficile de comparer puisque nous n’avons pas vu Phuket. Mais Ao Nang nous a déçus par l’excès de touristes. La ville, probablement la région, vit entièrement de cette activité. La rue principale de la ville, qui forme un U dont la base longe la plage, est un long alignement d’agences d’excursion, de bars et restaurants, de salons de massage, de magasins de plages ou de souvenirs… Des touristes du monde entier semblent se donner rendez-vous dans ce petit coin de la Thaïlande : européens, russes, chinois, américains… J’ai eu un peu l’impression de me retrouver sur la Costa Brava, dans ce qu’elle offre de plus superficiel. Cela m’a déçu. Heureusement, les paysages étaient à la hauteur de mes attentes et nous avons fait quelques visites intéressantes dans la région. Heureusement, aussi, nous avons logé dans une résidence regroupant plusieurs villas, à l’extérieur de la ville. L’ambiance était beaucoup plus calme.

Nous étions en février, à la période des vacances scolaires d’hiver en France. Et de fait nous avons rencontré plusieurs familles françaises venues en vacances pour 2 ou même 3 semaines. Dans notre résidence, nous avons également fait la connaissance d’une famille française qui, comme nous, fait un voyage au long cours. Ils se sont baptisés les saacs à dos. Eux, font un voyage de 6 mois entre Asie et Océanie. Les enfants ont beaucoup joué ensemble autour de la piscine. Nous espérions les revoir à Chiang Mai, où nos routes se sont recroisées par la suite, mais nous n’étions pas tout à fait dans le même quartier de la ville et nous n’avons pas pu arranger une rencontre.